lundi 26 février 2018

DIEU RÉVÈLE SON FILS PAR L'EGLISE 3/3



La grande lacune de l’Eglise Romaine c’est d’avoir offert aux gens le salut par les œuvres.
Mais la grande lacune des protestants c’est de ne pas avoir exigé les œuvres comme preuve du salut.
Alors, la grande polémique dure toujours.
Nous les croyants évangéliques nous ne pratiquons pas les œuvres pour être sauvés, mais c’est parce que nous sommes sauvés  que nous pratiquons plus d’œuvres que les autres ou que nous devrions pratiquer plus d’œuvres.
Alors les catholiques romains essaie de se sauver par les bonnes œuvres  et le protestant s’est enfermé dans sa tour d’ivoire, il est devenu un chrétien individualiste, il est au centre, il lui suffit de faire sa petite affaire avec le Seigneur.. eh bien c’est pas tout, ce n’est pas suffisant.
Si Jésus a laissé son corps sur la terre, c’est pour que ce corps travaille sur la terre comme s’il était lui-même sur la terre des hommes ; il allait de lieu en lieu guérissant les malades, consolant les uns encourageant les autres. Mais lui n’étant plus là, c’est à son corps, à son Eglise de prendre le relais et faire ce merveilleux ouvrage, les œuvres de Dieu. Et beaucoup de gens auraient cru, si les œuvres de Dieu avaient été manifestées dans ses enfants.
Car les hommes désirent voir Dieu à travers nous. Non pas à travers des cours bibliques, mais à travers les œuvres que nous pouvons faire de sa part, que nous pouvons faire en son nom, ou que nous faisons parce que nous lui appartenons.
Il y a des gens dans le monde qui font des œuvres sans être croyants, et ce sont des œuvres de Dieu qu’ils font.
Ø    Il y avait une femme impotente ; et il y a avait une petite fille qui venait chaque soir l’aider ; ne croyez-vous pas que cette femme, en voyant cette petite fille, ce n’est pas un peu Dieu qu’elle voyait arriver chez elle ?
Un secours qui vient d’ailleurs. Elle ne voit pas Dieu en personne, ni un ange de Dieu, mais une enfant.
Ø    Nous avions dans le temps, un homme qui passait dans les rues et qui récupérait les peaux de lapin. Ma mère l’avait pris en pitié, et tous les soirs, elle me demandait (j’avais 10 ans environ) d’aller lui porter une gamelle de nourriture. Eh bien croyez-moi, lorsqu’il me voyait arriver, il était heureux.
Ø    Nous avions une femme de 80 ans dont personne ne s’occupait d’elle. Nous nous en sommes occupés quelques années, et elle nous voyait arriver avec plaisir.
Donc, Dieu est inaccessible, mais son caractère moral a été révélé par son fils, mais aujourd’hui, c’est le peuple de Dieu qui doit le révéler.
(Matt. 25/42-46) « Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; ………… Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. 46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »
C’est un enseignement de Jésus, il est très clair. Ah si Jésus était là, nous serions tous autour de lui à lui donner tout ce que nous avons, à lui prodiguer nos faveurs, mais Jésus n’est plus là, alors, c’est vers les autres qu’il faut nous tourner. Nous devons nous aider les uns les autres, nous faire du bien, nous secourir, même si la personne n’est pas convertie ; sans rien attendre en retour. C’est à cela que nous avons été appelés ; c’est le vrai christianisme cela.
Alors jacques, dans son épitre, nous explique les même choses. On a essayé de mettre en contradiction Jacques avec Paul, de mettre ces deux enseignements dos à dos : la foi pour Paul, mais Paul a parlé de la foi pour saisir le maitre, les victoires, les promesses ; et jacques a dit que si vous avez cette foi alors par les œuvres, prouvez que vous avez cette foi. Et je dois faire la démonstration de ma foi.
Donc, l’enseignement de Jacques et le complément de l’enseignement de Paul :
-                      Paul pour saisir les grâces excellentes de Dieu
-                      Jacques pour pratiquer les œuvres, non pour être sauvé, mais parce que nous sommes sauvés ; non pour augmenter la foi, mais pour montrer notre foi.
Non, l’Ecriture ne s’oppose pas, elle se complète toujours. Et  ce n’est pas parce qu’un homme comme Luther a parlé de salut par la foi et a parlé de l’épitre de jacques comme une épitre de paille. Nous avons besoin de la foi pour saisir le salut et la vie éternelle, et nous avons besoin de pratiquer les œuvres pour démontrer notre foi.
Jésus a fait beaucoup d’œuvres, mais il a dit que nous devons en faire aussi.
Et si nous pratiquons les œuvres, notre vie va changer. Ne vivons pas continuellement à cheval sur les nuages, mais nous devons vivre sur la terre là où chaque jour suffit sa peine où les gens sont méchants ; et c’est en faisant le bien que nous montrerons notre amour pour Dieu.
Ø  Un homme me disait : voyez-vous cette personne (une chrétienne), elle est méchante.
Alors, pour cette femme, son œuvre de méchanceté détruisait tout son témoignage. Personne ne peut écouter un témoignage chrétien, si ce chrétien-là est méchant.
Il faut que nous soyons sur la terre des hommes, des petites lueurs, et dans nos coins d’ombre, nous apporterons un peu de lumière, un peu de baume, un peu de joie à un monde qui se meurt.
Nous sommes appelés dans ces temps de la fin à être ce peuple qui aime et qui sème Dieu, sinon nous risquons de tomber dans une mauvaise mystique comme toutes ces sectes qui craignent le Seigneur. Soyons ce peuple équilibré qui marche dans la lumière, qui dispense la lumière.
Offrons aux autres de la bonté, de l’amitié de l’aide et de l’amour.