lundi 29 octobre 2018

La Maison

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


lundi 22 octobre 2018

Connais-tu Jésus

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


ÉTAPES DE LA SANCTIFICATION 4/4


H. DE WORM (Esprit et vie 1934)

Le baptême du Saint-Esprit.
Fidèle dans ce chemin étroit, mais glorieux, le chrétien fidèle et résolu peut être amené à une nouvelle expérience sublime qui constitue une étape des plus importantes de la vie chrétienne ; c’est l’expérience du baptême du Saint-Esprit lui-même. Nombre de chrétiens, hélas, font fi de cette expérience, soit par paresse spirituelle, par ignorance, par incrédulité, soit par une fierté mal placée croyant avoir atteint le faîte de la vie spirituelle. Pourtant, il est bien difficile, voire impossible, de méconnaître cette étape nécessaire dans la vie chrétienne.
Déjà dans Jean 7/37-39, Jésus en parlait à ses disciples. Dans Jean 14 et 16, il précise cette vérité bien davantage. Enfin dans Actes 1/5. Il leur dit nettement : «dans peu de jours vous serez baptisés du Saint-Esprit». Cela arrive, en effet, à la Pentecôte. Actes 2. D’aucuns ne manquent pas d’objecter que c’était là une grâce seulement réservée aux apôtres. Qu’ils lisent sans parti pris. Act. 8/14-17, 10/ 44-48, 19/1-7 et plus spécialement Act 2/39. «Vous recevrez le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous et pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » et il leur deviendra parfaitement clair que l’expérience du baptême du Saint-Esprit est aussi pour nous, chrétiens du vingtième siècle.
Mais qu’on ne s’y trompe pas ! le baptême de l’Esprit n’est accordé que dans un but utile. Jésus le spécifie bien. « Vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui descendra sur vous, et vous serez mes témoins. » Cette puissance est donnée dans un but utile, et non comme un luxe spirituel. C’est pourquoi Dieu ne l’accorde qu’à ceux qui utiliseront cette puissance à son Service et pour Sa seule gloire. Voyez les apôtres, les diacres et les missionnaires de l’Eglise primitive. C'est par ce baptême de puissance que non seulement ils convertissent des milliers d’âmes, mais qu’ils font encore «des prodiges et des miracles». Sans ce baptême de l’Esprit, il ne serait peut-être pas question du Christianisme aujourd’hui.
Aussi n’obtiennent généralement ce baptême, que ceux qui ont été sérieusement éprouvés dans la voie de la sanctification active, et sur la fidélité et l’obéissance desquels Dieu peut compter. Avec cette expérience du baptême de l’Esprit commence une vie intérieure et extérieure plus sainte et plus fructueuse. Si la sanctification progressive conduit au baptême de l’Esprit, celui-ci conduit aussi plus puissamment encore vers la perfection et la Sainteté. Des chrétiens d’élite souffrant moralement et spirituellement de certaines tendances mauvaises ont eu la joie de s’en voir délivrés complètement. Dès lors, ils portent bien davantage les fruits de l’Esprit, «l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la douceur, la tempérance...» En plus des fruits, il y a les dons si nécessaires à , l’évangélisation et à l’édification de l’Eglise, savoir : «la sagesse, la connaissance, la foi, les dons des miracles, des guérisons, de la prophétie, des langues et de l’interprétation...». Dans cette voie, «celui qui est pur se purifie encore ; celui qui est saint se sanctifie encore...». C’est la sanctification qui se poursuit normalement dans l’obéissance et la consécration, toujours sous l’influence de l’Esprit Saint.
Il est bien des chrétiens qui s’imaginent posséder le Saint-Esprit, du fait de leur conversion et des bénédictions spirituelles reçues. Certes, une grande œuvre de sanctification s’est opérée sous l’influence de l’Esprit, mais cette influence, même si elle est permanente, n’est, pas à confondre avec le baptême du Saint-Esprit, qui est une expérience bien précise et très distincte de toute autre expérience spirituelle. Quiconque l’a faite, sait la grande distinction qu’il y a entre elle et la conversion, et même de toute autre expérience. Le baptême de l’Esprit est une merveilleuse étape de la sanctification qui se poursuit durant toute la vie, mais c’est aussi une étape qu’il faut franchir nécessairement pour «porter beaucoup de fruits».
Pour l’avoir bien compris, nombre de chrétiens et plusieurs Eglises déjà ont reçu des bénédictions spirituelles et matérielles au-dessus de toute attente. On connaît l’arbre à ses fruits et ceux-ci sont vraiment prodigieux.
La voie de la sanctification est certes très glorieuse, mais il faut oser en franchir toutes les étapes.

lundi 15 octobre 2018

Le Service de Dieu

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


ÉTAPES DE LA SANCTIFICATION 3/4


H. DE WORM (Esprit et vie 1934)

L’acte de conversion.
Cet acte était autrefois symbolisé par un geste extérieur, dont la signification est trop profonde et importante pour être négligée : c’est le baptême d’eau. Jésus en avait déjà marqué l’importance primordiale à Nicodème. (Jean 3/5). «En vérité, je te le dis, si un homme (quel qu’il soit) ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Cette « naissance d’eau » fait allusion au baptême, au baptême conscient, dont la valeur spirituelle est si bien définie par l’apôtre Paul dans Rom. 6/1-14. ...«Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même, nous aussi, nous vivions d’une vie nouvelle. Car si nous sommes devenus une même plante avec Lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable, sachant bien que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est libéré du péché... ».
Ainsi donc, la naissance d’eau, ou le baptême d’eau, signifie bien la mort du pécheur à lui-même, au péché, au monde et la résurrection d’une vie nouvelle en Christ. Par cet acte symbolique, il s’est «crucifié avec Christ», «enseveli avec Lui». Quelle puissante image spirituelle ! Une image qui est en même temps une réalité sanctifiée du Saint-Esprit !
Cette réalité devient positive par une nouvelle effusion de vie de Christ dans l’âme ainsi purifiée.
« Si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui... Considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ». (Rem. 6/11).
Cette sanctification positive et constructive de vivre avec Christ et d’être une « même plante avec Lui » nous apparaît comme une nouvelle étape, «devenus vivants ...offrez vos membres à Dieu comme des instruments de justice » dit St-Paul. « Oubliant ce qui est derrière moi, et m’élançant vers ce qui est devant moi...» «Ce n’est pas que j’aie déjà atteint la perfection, mais je cours afin de la saisir, puisque j’ai été moi-même saisi par Christ.» (Phil. 3/12). Pratiquement, cette réalisation spirituelle est difficile et pénible ; c’est bien le chemin resserré et escarpé !
Un jour, Luther, exaspéré, s’écriait : « Je croyais avoir noyé le vieil homme, mais je me suis aperçu que cette canaille savait nager. » Satan se charge, il est vrai, de lui trouver des ceintures de sauvetage. S’il échoue avec la force, il emploie la ruse. Il minimise le mal, les tentations, il entrave de toutes manières le bien que le chrétien désire accomplir... et pour le chrétien résolu, c’est une lutte ardue de chaque jour, où il s’agit parfois de vaincre ou de mourir Heureusement, jamais Dieu ne permet que les épreuves dépassent nos forces. Comme pour Job. Il nous donne toujours les forces nécessaires pour les surmonter. Si quelquefois nos forces et notre courage défaillent, l’ange de l’Eternel est là. «il campe autour de ceux qui le craignent et les arrache au danger». (Ps. 34).
Le chrétien décidé pour Christ, veillant, priant, luttant avec la volonté de vaincre, doit toujours être victorieux, sinon par lui-même., alors par les délivrances miraculeuses que Dieu lui accorde. Voyez ces nombreux martyrs qui ont été suppliciés de manière indescriptible, et qui pourtant, par la Grâce de Dieu, ont pu rester fidèles jusqu’à la mort. Résister aux attaques du mal. (Voyez Ephés. 6/10-18) et avancer dans la perfection et l’accomplissement des devoirs chrétiens, constitue une évolution spirituelle active et une phase merveilleusement bénie dans le chemin de la sanctification. Les attaques, les luttes, les souffrances, tout, contribue au bien de ceux qui aiment Dieu. Ces épreuves leur sont nécessaires et salutaires. C’est la voie de la sanctification et de la perfection.

lundi 8 octobre 2018

Heureux, Malheureux

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Kevin DIETRICH:


ÉTAPES DE LA SANCTIFICATION 2/4


H. DE WORM (Esprit et vie 1934)

Où commence la sanctification ?
Pour certains chrétiens, la sanctification est une étape bien définie dans l’évolution spirituelle : elle ne viendrait qu’après la conversion et même qu’après le baptême du St-Esprit. Elle serait un étage dans l’édifice de la vie chrétienne, au-dessous d’un autre étage qu’est la rédemption totale de l’âme et du corps. Il ne s’agit pas de faire de la théorie pour la théorie, mais bien d’établir un exposé pratique et utile pour nous aider dans la voie spirituelle.
S’il est vrai que la sanctification est le devenir de la Sainteté de Dieu en nous et s’opère par l’action directe du Saint-Esprit en nous, elle doit commencer dès notre premier contact avec Dieu. Or, ce premier contact de Dieu avec nous, s’établit lorsque l’Esprit « convainc de péché et de jugement » (Jean 16/8). C’est dans une réunion, dans un entretien avec un chrétien, à la lecture d’un traité, d’une brochure, d’un livre, de la Bible, que la conscience s’éveille, se trouble, se sent tourmentée de plus en plus par la vision, le souvenir d’une vie loin de Dieu et passée dans la misère du péché. C’est la voix du St-Esprit qui parle, qui insiste, qui revient à charge sans relâche.
L’homme ainsi travaillé doit répondre par une résistance violente... ou céder à la pression divine. Céder, c’est se laisser aller toujours sous l’influence de l’Esprit, à la pleine conviction du péché... et à la repentance. Celle-ci n’est non seulement le fait de reconnaître le mal dont on est coupable, mais encore de le condamner, se condamner, répudier sa vie passée... et vouloir s’en séparer pour toujours. C’est là une très grande victoire du St-Esprit par laquelle commence la sanctification du pécheur. La conviction du péché et la repentance sont l’œuvre du St-Esprit. Cependant, le pécheur repentant ne la subit pas que passivement : il y aide activement en cédant, en reconnaissant, en condamnant le péché et en se séparant résolument de lui.
L’action sanctifiante du Saint-Esprit se poursuivra régulièrement. Les torts commis envers autrui doivent être confessés... et réparés, quelquefois même publiquement.
Parfois Dieu ne pardonne... que si nous avons obtenu le juste pardon des hommes que nous avons injustement offensés. «Autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes ». (Rom. 12/15).
C’est là une très dure épreuve, il est vrai, que tous redoutent, mais elle est nécessaire pour montrer à Dieu et aux hommes, la réalité et la profondeur de notre changement de cœur et d’esprit, Voilà la seconde étape de la sanctification où le pécheur repentant est particulièrement actif. Ce changement radical à l’égard du passé, dicte une nouvelle attitude vis-à-vis du présent et aussi envers l’avenir. Cette volteface, est appelée la conversion.
D’aucuns emploient volontiers une image militaire pour caractériser ce mouvement mental : « le demi-tour à droite, marche ! ». La conversion mentale et morale est un peu plus compliquée et plus profonde que cela, croyons-nous. C’est une capitulation, une reddition complète, le don de soi-même : la consécration totale de son être et de sa vie présente et à venir. C’est bien autre chose qu’un simple « demi-tour » ! Cette reddition, est anéantissement, ou, si l’on préfère, cette mort à soi-même, où l’on meurt à l’ancienne vie est au vieil homme est un acte capital.

lundi 1 octobre 2018

Les relations dans l'Eglise

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


Marie aux pieds de Jésus

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


ÉTAPES DE LA SANCTIFICATION 1/4


H. DE WORM (Esprit et vie 1934)

Sanctifier = séparer, mettre à part, consacrer à une fin supérieure. C’est donc être séparé du monde et mis à part par Dieu. Une offrande sanctifiée, est une offrande consacrée à Dieu, c’est-à-dire mise à part pour Lui. De même une vie consacrée, mise à part pour Dieu, serait une vie sanctifiée. On entend assez souvent parler de sanctification négative et de sanctification positive. La première consiste à se décharger de tout « péché coulpe » et à se purifier de tout «péché maladie» (des tendances mauvaises en nous. Rom. 7/14-26). C’est «se dépouiller du vieil homme ».
La sanctification positive est d’ordre constructif. C’est, comme le définit Paul : « se revêtir du nouvel homme «  se revêtir de Jésus-Christ, porter en soi Son image jusqu’à ce que ce soit Lui qui vive en nous. « Ce n’est plus moi, qui vit, mais Christ qui vit en moi ». (Galat. II. 20, et comme tel, porter les fruits... et les dons de l’Esprit. Gal. 5/22 ; I Cor. 12/11 y a encore bien d’autres définitions. Nous pensons pouvoir les résumer toutes en celle-ci : la sanctification est la réalisation progressive de la Sainteté de Dieu en nous. « Soyez — ou devenez — Saints, comme votre Père Céleste est saint» disait Jésus. Nous pensons, par exemple, à la construction d’un édifice. On peut en suivre l'élévation progressive, d’étage en étage, jusqu’à son parachèvement.. Tant que le bâtiment n’est pas fini, on dira qu’il est « en construction ». Mais une fois les travaux terminés, on dira qu’il est « construit ».
De même la sanctification de l’homme, est une grande œuvre de l’Esprit de Dieu dont le but est de rendre l’homme saint, comme Dieu est Saint. Cette « Sainteté en devenir » eu la « réalisation progressive de la sainteté de Dieu dans l’homme » s’appelle : la sanctification, dont l’aboutissement, le parachèvement est la sainteté. La sanctification est donc le devenir de la sainteté : la restauration de l’image, du caractère de Dieu en nous.