lundi 28 janvier 2019

Le Réveil

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


DONS ET FRUIT DE L'ESPRIT D'ÉGALE IMPORTANCE


T.F. Zimmermann, (traduit par Jean Ollé) “Pentecostal evangel”


Tous les réveils de Pentecôte ont mis l'accent sur les dons de l'Esprit. Il doit en être ainsi lorsqu'un réveil se développe suivant le modèle biblique. A commencer par le jour de la Pentecôte et en continuant à travers le livre des Actes, chaque effusion de l'Esprit a été marquée par le surnaturel. Il en est encore ainsi aujourd'hui.

Les prodiges et les miracles s'accomplissent au travers des dons de l'Esprit. Cependant ceci ne reflète que la moitié du plan divin. Pour qu'il y ait un équilibre, on doit souligner au même degré l'importance du fruit de l'Esprit.

L'assemblée de Corinthe ne manquait d'aucun des dons de l'Esprit (1 Cor. 1/7) mais elle manquait terriblement du fruit de l'Esprit. Cette assemblée souffrait de divisions, d'immoralité, de litiges entre les frères, de problèmes de mariage et de désordres dans les réunions. C'est pourquoi Dieu, au travers de Paul leur adressa les lettres. En substance, Dieu disait que les dons doivent être accompagnés du fruit de l'Esprit.

Quand les dons sont manifestés en l'absence d'une vie sainte, cela jette l'opprobre sur la cause de Christ. Si les gens parlent en langues, mais ne manifestent pas l'amour, ils résonnent comme un métal sonore (1 Cor 13/l). Ce qui devrait être édifiant est une cause de souffrance pour la communauté.

Les gens qui aiment ce qui est spectaculaire jugent souvent les autres sur la base des dons...L'appréciation de Dieu, au contraire, est basée sur les fruits. Il indique qu'une personne peut avoir le don de prophétie, comprendre tous les mystères, avoir toute la foi, et pourtant n'être rien (1 Cor. 13/1 et 2)...parce que le fruit de l'Esprit est absent.

Quand le Saint-Esprit vient. il y a des dons, mais il doit aussi y avoir des fruits. Jésus a dit que le moyen de distinguer entre les faux et les vrais prophètes n'est pas par leurs dons, mais par leurs .fruits (Matt. 7/15,16). Il a dit aussi que le Père est glorifié quand nous portons beaucoup de fruits (Jean 15/8)

Dieu merci, nous ne sommes pas laissés dans l'ignorance sur ce qu'est le fruit de l'Esprit. C'est «l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi» (Galates 5/ 22,23). L'homme naturel. en voyant cette liste, ne manquerait pas de souligner qu'elle décrit une vie qui ne peut être réalisée. Mais par le moyen de !'Esprit elle peut être réalisée. Jésus a indiqué le secret quand il a dit: «Comme le sarment ne peut de lui­ même porter du fruit, s'il ne demeure dans le cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi.» (Jean 15/4)

Le grand commentateur de la Bible, F.B. Meyer, a raconté ce qui se passa un jour qu'il dirigeait une réunion très difficile. Il était évident que l'auditoire voulait se retirer, et Meyer perdait rapidement patience. Un instant. il tourna son cœur vers le Seigneur et dit : «Seigneur, ma patience m'abandonne, donne-moi la tienne, et  Meyer dit que le Seigneur déversa dans son cœur un peu de patience, et il put continuer et terminer efficacement la réunion. C'était le fruit de l’Esprit et non le fruit de ses propres efforts.

L'Ecriture dit que les croyants doivent désirer ardemment les dons les meilleurs» (1 Cor. 12/ 31). Mais elle rapporte aussi l'ordre de Jésus de demeurer en Lui et de porter du fruit (Jean 15/4)

Ce n'est que lorsque les dons de l'Esprit et les fruits de l'Esprit sont soulignés d'une manière équilibrée que les croyants peuvent être ce que Dieu veut qu'ils soient.

lundi 21 janvier 2019

LE MESSAGE DE JEAN-BAPTISTE 2/2

(Extrait du livre « notes explicatives et pratiques de Matthieu » de Albert Barnes)

« Le royaume des deux est proche. » Les expressions, royaume des cieux, royaume de Christ, et royaume de Dieu, se rencontrent souvent dans la Bible. Elles désignent toutes la même chose. L’attente d’un tel royaume est empruntée à l’Ancien Testament, et surtout dans Daniel, (7/43, 44.) Les prophètes avaient annoncé à David roi un successeur. (1 Rois 2/4; 8/25; Jérémie 33/47.) Les Juifs attendaient un grand libérateur de leur nation.
Ils supposaient qu’à L'apparition du Messie, tous les morts ressusciteraient; que le jugement aurait lieu; que les ennemis des Juifs seraient détruits, et qu’eux-mêmes deviendraient une nation grande et honorée.
Les paroles qui leur servaient à décrire; cet événement furent conservées par notre Sauveur et ses apôtres, qui cependant essayèrent, de bonne heure, de redresser les notions qu’ils avaient à cet égard. Tel était sans doute le dessein de Jean en prêchant la repentance. Au lieu de les entrainer à des exercices militaires, à la formation d’une armée, ce qui eût répondu à leur attente, il les appela à un changement de vie ; à la repentance, ce qui s’harmonisait bien mieux avec l’approche d’un royaume de sainteté.
On a donné aux expressions : royaume de Dieu, et royaume des cieux, une multitude de sens. Les uns pensent qu’elles désignent l’état de choses dans les cieux; d’autres, le règne personnel de Christ sur terre; d’autres, l’Église ou le règne de Christ dans le cœur de son peuple. Il ne peut y avoir de doute qu’elles ont rapport à notre avenir dans les cieux. Mais l’Église de Dieu est un état préparatoire à celui de l’autre vie, un état dans lequel Christ règne et gouverne ; il n’y a pas de doute que ces expressions se rapportent quelquefois à l’Église sur la terre. Elles désignent donc l’état de choses, que le Messie devait faire naître ; son règne spirituel, commencé dans l’Église ici-bas, et complété là-haut.
La phrase serait mieux traduite, « le règne de Dieu s’approche. » On ne peut pas dire qu’un royaume approche, mais bien qu’un règne est proche. Dans ce sens, cela signifierait que l’époque à laquelle le Christ régnerait où établirait son royaume sur la terre, sous l’économie chrétienne, allait commencer. La phrase ne doit donc pas s’appliquer à telle ou telle période de ce règne, mais comprendre toute sa domination dans l’Église, sur la terre et dans les cieux.
Dans ce passage, cette expression signifie clairement que la venue du Messie était proche, ou que l’époque du règne de Dieu, que les Juifs attendaient, allait arriver.
Le mot ciel ou cieux, dans le texte, signifie quelquefois l’endroit appelé de ce nom, et s’emploie au figuré, pour désigner l’Être suprême qui y habite, comme dans Daniel 4/26, « Les cieux dominent. » (Voy. aussi Marc 11/30; Luc 15/18.) Comme ce royaume était un royaume de sainteté, il était convenable que le peuple s’y préparât en abandonnant ses péchés et en prenant toutes les dispositions qu’exigeait son royaume.

lundi 14 janvier 2019

Le Cortège de la Vie

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


LE MESSAGE DE JEAN-BAPTISTE 1/2


(Extrait du livre « notes explicatives et pratiques de Matthieu » de Albert Barnes)


« Or en ce temps-là vint Jean-Baptiste prêchant dans le désert en disant : Convertissez-vous, car le royaume des deux est proche. »
« En ce temps-là. » L'époque dont on parle ici ne peut être la même que celle où finit le chapitre précédent, car Jean n’avait que six mois de plus que Christ. Peut-être Matthieu comprenait-il dans son récit tout le temps que Jésus demeura à Nazareth ; alors ses paroles signifient : « En ce temps-là, pendant que Jésus demeurait à Nazareth, Jean commença à prêcher ». Il n’est pas probable que Jean ait commencé à baptiser ou à prêcher longtemps avant que le Seigneur entrât dans son ministère; donc un in­tervalle de vingt-cinq ans ou plus s’écoule entre la fin du second chapitré et le commencement du troisième.
« Jean-Baptiste, » ou Jean le baptiseur, ainsi nommé à cause de sa fonction principale, celle de baptiser. Le baptême ou l’emploi de l’eau était un rite bien connu des Juifs, et pra­tiqué lorsqu’ils admettaient des païens comme prosélytes de leur religion. (Lightfoot.)
« Prêchant. » Le mot prêcher signifie : annoncer comme crieur public, faire une proclamation. Les discours cités dans le Nouveau Testament sont presque tous courts, quelquefois une seule phrase. C’é­taient des déclarations publiques de quelque grande vérité. Tels parais­sent être les discours de Jean, appelant les hommes à la repentance.
« Dans le désert de la Judée. » Ce pays était situé sur les bords du Jourdain et de la mer Morte, à l’est de Jérusalem!. Le mot grec traduit par désert ne signifie pas un lieu complètement dépourvu d’habitants, mais un pays montagneux, aride, peu habité, semé en grande partie de forêts et de ro­chers; plus propre à mettre en pâturage qu’à être labouré. Il s’y trouvait même des villages. (I Sam, 25/1, 2.) Au temps de Josué, il y avait là six villes dans ce que l’on appelait alors un désert. (Josué, 15/61, 62.)
« Convertissez-vous. » La conversion implique la douleur éprouvée pour nos péchés (II Cor. 7/10) ; un profond sentiment des offenses commises contre Dieu (Ps. 51/4); et le ferme dessein d'abandonner nos transgressions pour mener une vie sainte. Celui qui se repent véritablement s’attriste sur ses fautes, non-seulement parce qu'elles perdent son âme, mais surtout parce qu’elles déplaisent à Dieu, et sont en abomination devant lui. (Jér. 44/4.) La repentance est produite par la vue du danger auquel ces péchés nous exposent; par la considération de la justice et de la sainteté de Dieu (Job. 42/6); et par la pensée qu’ils ont causé la mort de Christ. (Zach. 12/40; Luc 22/64, 62.) Il y a deux mots dans le Nouveau Testament, traduits par repentance : l'un indique un changement de cœur, une réforme dans la vie; et l’autre la douleur ou le regret d’avoir fait le mal. L'expression employée ici est la première; Jean-Baptiste appelle les Juifs à un changement de vie. De son temps, la nation était devenue plus corrompue que jamais. C'est pourquoi lui et le Christ commencèrent leur ministère par un appel à la repentance.

samedi 12 janvier 2019

Identité et Héritage en Christ 3/3

Prédication audio 
Jean-Yves TANO:


lundi 7 janvier 2019

Identité et Héritage en Christ 2/3

Prédication audio 
Jean-Yves TANO:


J’ÉTAIS UN MUSULMAN 2/2


J'étais un Musulman

Pasteur Rachid Bouchami
(L’appel du maitre 1969)

J'étais perdu !
Ainsi placé devant ce sérieux dilemme, je me trouvai tout à coup, malgré moi, devant la tragique réalité: J’étais perdu! L’enfer m’attendait, et non seulement moi, mais mes parents, mes amis, mon peuple. J’avais l’impression que nous étions tous assis tranquillement dans un train qui, à notre insu, dévalait une pente fort dangereuse se terminant par le précipice fatal. Il me fallait agir rapidement: J’ai sauté du train! J’ai accepté de devenir chrétien; je n’ai pas opté pour une religion chrétienne, mais j’ai reçu Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel. N’avait-Il pas, Lui, l’Innocent par excellence, subi le châtiment que je méritais? Il était normal que je me tourne vers Lui, envers et contre tout.
Quelqu’un me demandera peut-être les raisons qui m’ont poussé à devenir chrétien et pourquoi j’ai quitté l’Islam, alors qu’il est communément admis que toutes les religions se valent. Tout d’abord, comme je viens de l’écrire, en lisant la Bible des chrétiens, je fus convaincu que si je continuais à vivre comme je le faisais, j’irais en enfer. Je fus persuadé que malgré notre religion que nous prétendions être la meilleure et la plus pure, je n’étais qu’un misérable pécheur et que le Paradis m’était à jamais fermé.
Ensuite, je lus dans la Bible que Jésus-Christ a déclaré: «Je suis le premier et le dernier». Or, chose fort étonnante, Mahomet a affirmé cela de lui dans le Coran. Il est donc vraisemblable que l’un des deux, Christ ou Mahomet, a essayé de supplanter l’autre. Lequel est-ce donc? En comparant les calendriers chrétien et musulman j’ai, par la grâce de Dieu, trouvé la réponse. Savez-vous qu’il existe une différence de six siècles et que Mahomet n’est venu au monde que 632 ans après Jésus-Christ? D’après ces données, il me fut facile de déduire lequel des deux avait le premier déclaré: «Je suis le premier et le dernier».
Dieu m’a complètement délivré !
La troisième raison qui m’a poussé à accepter Christ, c’est que, à l’encontre de tous les prophètes et de tous les guides spirituels, seul Jésus-Christ est ressuscité. On peut aujourd’hui trouver les cendres de Mahomet, mais non celles de Jésus-Christ, car la mort n’a pu Le retenir captif. Il est vivant dans le ciel, pour toujours!
Ce que je suis devenu est bien la preuve que je ne me suis pas trompé. Depuis le jour où j’ai changé de toute, j’ai été transformé en un autre homme; mon tempérament a changé; lié autrefois par certains vices, j’eu suis maintenant affranchi. Dieu m’a complètement libéré de la passion du tabac. Je gardais dans mon cœur de la haine contre certaines personnes et voici que j’en suis entièrement libéré par la grâce de Dieu. Depuis que je suis devenu chrétien, j’ai souvent vu Sa grâce à l’œuvre dans mon foyer: Il a guéri ma compagne d’une grosseur au sein; notre fillette a été miraculeusement délivrée, à l’âge de trois mois, d’une hernie à l’aine, et moi-même j’ai été guéri d’un genou malade.
Ces expériences consolident ma foi chrétienne et sont les arrhes d’une éternité glorieuse que le Seigneur promet à ceux qui se soumettent à Lui.
Ma conclusion sera la parole de l’homme de Dieu qui pensant à son peuple, cousin germain du mien, s’écriait: «Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient».   (Romains 10/1-4)

samedi 5 janvier 2019

Identité et Héritage en Christ 1/3

Prédication audio 
Jean-Yves TANO: