lundi 2 janvier 2017

QUE RESTE-T-IL APRES NOËL ?

QUE RESTE-T-IL APRES NOËL ?

par Jean Vandenbroeck  (Radio Reveil 1977)
Dans quel sens faut-il répondre à cette question?... Il est des sapins que l’on allume encore après la Saint-Sylvestre
Que reste-t-il après Noël? S’agit-il des cadeaux que l’on expose sur les cheminées au salon ou à la salle à manger..., du souvenir agréable de la rencontre familiale, des exclamations joyeuses des petits et des grands ? Ou alors, des heures gâchées par les excès des fêtes de fin d’année ?
Mais en fait, s’agit-il essentiellement de savoir ce qui reste après Noël? Et si nous nous demandions ce qui reste du premier Noël? La question revêtirait une tout autre dimension, combien plus importante !
Que reste-t-il de cet événement prodigieux que chacun rappelle quotidiennement quand il écrit le millésime de l’année? Car nous vivons l’ère du Christ. Alors que reste-t-il de la mystérieuse incarnation du Fils de Dieu ?
Il reste la Croix. Il reste la Résurrection. Il reste l’assurance que les hommes ont maintenant un Médiateur auprès de Dieu. Il reste le pont que l’Enfant de Bethlehem a dressé entre la Terre et le Ciel, entre la détresse humaine et la solution de Dieu.
De cette intrusion inusitée de Dieu dans les affaires des hommes, il reste aussi ce que l’apôtre Jean écrivait dans le prologue de son Evangile :
« Jésus-Christ, Parole faite chair, est venu dans le monde. Mais le monde ne l’a pas connu. Il a habité parmi les siens, plein de grâce et de vérité, et les siens ne l’ont pas reçu... »
Aussi, après le premier Noël, il est resté le refus obstiné du monde de reconnaître le bras de son Créateur dans le geste divin de Bethlehem... Il reste le refus par les chefs religieux de recevoir leur Messie. Il reste la porte fermée à Celui qui venait établir sur terre son règne de paix et de justice.
Car, seul Jésus-Christ est capable d’établir la paix et la justice. La Bible déclare que Dieu a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice par l’homme qu’il a désigné pour cela: Jésus-Christ (cf. Actes 17:31).
Mais les contemporains de Jésus ne voulaient pas d’autre roi que César. Les hommes religieux de tous les temps, comme ceux qui n’ont pas de religion, croient qu’ils pourront créer eux-mêmes un monde de justice, de paix et d’égalité sociale. Que Dieu y mette parfois sa main n’est pas pour leur déplaire. De toute manière, avec ou sans Dieu, ils poursuivront leurs efforts. La somme de leurs prétentions est exprimée par un personnage très curieux dont parle le prophète Daniel. Les épîtres disent qu’il est « l’Antichrist..., le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, se proclamant lui-même Dieu... » (II Thessaloniciens 2:3-4).
Dans sa prière à Dieu, Jésus disait : «Non pas ce que je veux, mais ce que TU veux». Les hommes ont pris, consciemment ou inconsciemment, l’attitude inverse: «Non pas ce que Tu veux, mais ce que nous voulons.
Le message de Noël était clair : L’enfant de Bethlehem était le Roi des Juifs. Il venait accomplir la prophétie d’Esaïe et régner sur un monde dans lequel «une nation ne tirerait plus l’épée contre une autre», un monde où «l’on n’apprendrait plus la guerre» (Esaïe 2:4).
Un souhait souvent exprimé par les nations du monde moderne est que leurs conflits soient réglés par voie d’arbitrage. Le seul problème — mais il est de taille — est de trouver l’organisation mondiale qui soit un arbitre impartial, qui ne connaisse d’autre impératif que la justice et la droiture...
Les plus lucides des politiciens ne voient pas d’issue à l’angoisse qui étreint le monde. Les autres continuent à mettre leur espoir dans des solutions plus utopiques que jamais, sans possibilité de réalisation.
L’enfant de Bethlehem est venu pour être lui-même l’Arbitre d’un grand nombre de peuples, selon le langage du prophète Esaïe. Un arbitre qui ne se prononcerait pas sur un ouï-dire et qui jugerait avec équité et droiture. Après le premier Noël, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. Il reste donc que le monde entier est sous la puissance du Malin, c’est-à-dire du diable. Il reste partout la Croix qui symbolise la réjection formelle de Dieu par l’homme qu’il a créé.
Est-ce bien tout ce que nous avons à répondre à la question qui fait l’objet de cet entretien? Les ténèbres demeureront-elles définitivement sur le monde? N’avons-nous rien d’autre à proclamer qu’un message pessimiste pour commencer la nouvelle année ?
Non, béni soit Dieu! Nous l’avons dit au début de cet exposé, il reste le pont qui franchit l’abîme entre la créature et son Créateur. Il reste, au surlendemain de la Croix, la Résurrection! Après la crèche, c’est l’injuste condamnation du Seigneur Jésus, que Dieu a transmutée en une éclatante victoire, celle du Calvaire: Car la croix est un double signe. Elle est le signe de la faillite de l’homme, mais elle est aussi le signe de la plus inattendue, de la plus glorieuse des victoires de Dieu. Là Satan a été vaincu. Là le péché a été expié. Là commence une ère nouvelle pour l’humanité, dans le plan de Dieu.
Après Noël, il reste le triomphe de la vie sur la mort, de la lumière sur les ténèbres. C’est vrai que le monde entier est sous la puissance de Satan. C’est vrai que Jésus-Christ est venu dans le monde et que le monde ne l’a point connu (ou reconnu). C’est vrai qu’il est venu chez les siens et que les siens ne l’ont pas reçu... « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir d’être faits enfants de Dieu, lesquels sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Evangile de Jean 1:12-13).
Après Noël, il reste que Dieu vous invite à la réconciliation avec lui. Il a payé tous les frais de votre salut. Car, comme le dit l’Ecriture, «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant pas aux hommes leurs offenses» (2e épître de Paul aux Corinthiens 5:19).
En ce lendemain de Noël, il offre à tous le pardon, la rédemption, la vie éternelle!
Tournez-vous donc résolument vers lui! Prenez contact avec lui. Lisez et relisez sa Parole. Reconnaissez votre misère spirituelle. Qui que vous soyez et quelle que soit votre position devant Lui, il reste pour vous, aujourd’hui, la joie de vivre en Dieu et avec Lui, la joie du pardon. Il est urgent que vous vous tourniez vers le Seigneur de l’Univers, qui est votre Sauveur, pour commencer une vie nouvelle avec Lui!

Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs!