LE CHEMIN PAR LEQUEL JESUS EST VENU
Quand le
Sauveur vint dans notre monde troublé, ce n’était pas la première fois qu’il
descendait sur la terre. Il y avait fait un certain nombre d’apparitions
au temps de l’Ancien Testament; Il avait été le Messager de l’Alliance, le
Chef des armées du Seigneur, l’Ange du Seigneur. Partout où dans le
contexte, nous trouvons le mot Eternel ou l’Ange du Seigneur, en
majuscules, nous savons qu’il s’agit de l’Ange de Jéhova qui n’est autre
que celui que nous appelons Jésus. Vous devriez chercher, en faisant
l’étude la plus instructive et la plus réjouissante de la Bible,
toutes les fois où ces termes sont cités.
Ce
n’étaient cependant que des annonces; mais, le jour de Noël, Il vint en visite
; c’est Luc qui nous en donne une idée : « Il a visité et racheté Son
peuple (1:68). Le soleil levant nous a visités d’En-Haut (1:78). Dieu a
visité Son peuple (7:16). Tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée
(19:44). Quelle visite cela a été ! De grands hommes ont vécu parmi nous,
écrit Wordsworth dans un de ses sonnets, mais jamais aucun semblable à
l’Homme-Christ Jésus.
Nous
devons réfléchir un peu au chemin par lequel II est venu et peut-être
reconnaîtrons-nous que c’était
UN CHEMIN DEPUIS
LONGTEMPS TRACE
La
tragique nécessité de Sa visite et l’entreprise qu’il s’était proposée ont été
dévoilées il y a longtemps dans Genèse 3:15. Même au moment de
l’extrême
déshonneur du premier péché, on voit la grâce infinie du Sauveur promis :
« La postérité de la femme t’écrasera la tête et tu lui blesseras
le talon. » Ainsi, très vite, Dieu vient au pauvre pécheur tombé avec la
promesse du salut, même à un grand prix.
Cependant,
nous devons remonter encore plus loin pour trouver la trace du chemin par
lequel II vint. Si des pionniers voyagèrent et explorèrent l’Afrique avec
ardeur pour découvrir les sources du Nil, combien devrions-nous être plus
zélés pour trouver la source de « ces courants de miséricorde» qui ne
tarissent jamais !... de cette fontaine «ouverte pour le péché et pour
l’impureté» de laquelle nous parle Zacharie (13:1) Apocalypse suit le sentier à
la piste quand il parle de l’Agneau immolé depuis la fondation du monde.
Mais nous n’y sommes pas encore car 1 Pierre 1:19-20 nous conduit à «
l’Agneau... prédestiné avant la fondation du monde ».
Avant
l’apparition du péché, avant qu’il y eût un monde, il y eut dans la Chambre du
Conseil de la Trinité (le NOUS de la Genèse) un plan organisé pour la
rencontre de ce qui allait surgir dans l’avenir et que le Dieu omniscient
voulait faire lever (1:26 - 3:22 - 11:7).
Avec une
adoration émerveillée, nous contemplons le saint Enfant, nous reconnaissons que
Sa venue ne fut pas le résultat de quelque fantaisie de la Toute-Puissance
(qui n’agit pas par caprice) mais ce fut l’aboutissement d’un plan longuement
élaboré.
Dieu,
comme le montre très bien Genèse I, est un Dieu d’ordre. Il a son programme,
son calendrier, son horaire. Ainsi, un certain jour avait été choisi pour le
miracle de la Pentecôte, et quand il arriva, le miracle se produisit (Actes
2:1). De même aussi, Il a fixé un jour où II jugera le monde (Actes 1:31)
au jour et à l’heure connus du Père, comme dit Matthieu 24:36). Je
m’émerveille en voyant combien nous approchons de ce jour ! De même pour
ce grand jour de Noël qui avait été mis à part depuis longtemps, longtemps
« quand les temps furent accomplis » tout se passa comme cela avait été
décidé. Et c’est ainsi qu’il vint
PAR UN CHEMIN
SOUVENT MENTIONNE
Quelle
multitude de références avons-nous pour sa première venue,
<
— comme
aussi pour la seconde — dans l’Ancien Testament !
1) Ce fut
dans un lieu particulier qu’il devait venir à Bethléhem; mais il y avait deux
Bethléhem, un en Juda, l’autre en Zabulon. Ah ! oui ! mais Michée 5:2 ne
fait pas d’erreur : «Et toi, Bethléhem Ephrata... de toi sortira celui qui
dominera sur Israël ». Et ainsi, environ 700 ans après la prophétie
spécifique, la chose arriva.