R. Copin (revue Pentecote)
La
bien-aimée peut répondre à l'appel de son bien-aimé (Cantique clés cantiques
2/8-11). Elle n’a plus - ou pas - d’excuse.
Quand la
froideur spirituelle est vaincue dans la vie du chrétien, c’est le réveil.
C’est un
nouveau départ, un recommencement, une vie nouvelle.
Le réveil
ne vient pas suite à des techniques nouvelles auxquelles personne n’a jamais
pensé !
C’est la
vie qui vient de Dieu, son souffle bienfaisant qui réchauffe l’âme.
Les
disciples, sur le chemin d’Emmaüs, se dirent l’un à l’autre : "Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans
de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures
?" (Luc 24/32).
Cette
expérience s’est produite tout naturellement, si j’ose dire. Ils marchaient,
tout tristes, déçus, désorientés, démotivés. Jésus s’approcha, et fit route
avec eux.
Et tout a
changé, sans l’intervention d’aucun homme.
"Car voici, l’hiver est passé (...) les fleurs
paraissent sur la terre". Plus tard, il y aura les fruits. Tout se
fait progressivement. L’essentiel, c’est que l’hiver soit passé.
Quand Dieu
commence une bonne œuvre dans la vie des siens, il la rend parfaite pour le
jour de Christ (Philippiens 1/6).
Avec la
fin de l’hiver spirituel vient aussi le temps de chanter, d’adorer Dieu et de
le louer. C’est le temps du renouveau dans l’Esprit.
Quand
Jésus enlèvera son Eglise, que les morts en Christ et les vivants restés pour
son avènement entreront dans la gloire, l’hiver ne reviendra plus. Il sera
passé, pour toujours.
D’ici là,
tenons-nous dans "les fentes du rocher", comme la colombe !
Jésus-Christ est le rocher des siècles. Méfions-nous des petits renards qui
ravagent les vignes !
Ne nous
occupons pas de futilités (2 Thessaloniciens 3/11).
Les petits
renards sont séduisants, mais dangereux. La vie de l’Esprit doit nous libérer
de tout ce qui peut nuire à l’œuvre de Dieu et à nous-mêmes.
Ne soyons
ni froids ni tièdes, mais bouillants !