La grande lacune de l’Eglise Romaine
c’est d’avoir offert aux gens le salut par les œuvres.
Mais la grande lacune des protestants c’est
de ne pas avoir exigé les œuvres comme preuve du salut.
Alors, la grande polémique dure toujours.
Nous les croyants évangéliques nous ne pratiquons pas
les œuvres pour être sauvés, mais c’est parce que nous sommes sauvés que nous pratiquons plus d’œuvres que les
autres ou que nous devrions pratiquer plus d’œuvres.
Alors les catholiques romains essaie de se sauver par
les bonnes œuvres et le protestant s’est
enfermé dans sa tour d’ivoire, il est devenu un chrétien individualiste, il est
au centre, il lui suffit de faire sa petite affaire avec le Seigneur.. eh bien
c’est pas tout, ce n’est pas suffisant.
Si Jésus a laissé son corps sur la terre, c’est pour
que ce corps travaille sur la terre comme s’il était lui-même sur la terre des
hommes ; il allait de lieu en lieu guérissant les malades, consolant les
uns encourageant les autres. Mais lui n’étant plus là, c’est à son corps, à son
Eglise de prendre le relais et faire ce merveilleux ouvrage, les œuvres de
Dieu. Et beaucoup de gens auraient cru, si les œuvres de Dieu avaient été
manifestées dans ses enfants.
Car les hommes désirent voir Dieu à
travers nous. Non pas à travers des cours bibliques, mais à travers les œuvres que
nous pouvons faire de sa part, que nous pouvons faire en son nom, ou que nous faisons
parce que nous lui appartenons.
Il y a des gens dans le monde qui font
des œuvres sans être croyants, et ce sont des œuvres de Dieu qu’ils font.
Ø
Il y avait une
femme impotente ; et il y a avait une petite fille qui venait chaque soir
l’aider ; ne croyez-vous pas que cette femme, en voyant cette petite
fille, ce n’est pas un peu Dieu qu’elle voyait arriver chez elle ?
Un secours qui vient d’ailleurs. Elle ne voit pas Dieu
en personne, ni un ange de Dieu, mais une enfant.
Ø
Nous avions dans
le temps, un homme qui passait dans les rues et qui récupérait les peaux de
lapin. Ma mère l’avait pris en pitié, et tous les soirs, elle me demandait
(j’avais 10 ans environ) d’aller lui porter une gamelle de nourriture. Eh bien
croyez-moi, lorsqu’il me voyait arriver, il était heureux.
Ø
Nous avions une
femme de 80 ans dont personne ne s’occupait d’elle. Nous nous en sommes occupés
quelques années, et elle nous voyait arriver avec plaisir.
Donc, Dieu est inaccessible, mais son
caractère moral a été révélé par son fils, mais aujourd’hui, c’est le peuple de
Dieu qui doit le révéler.
(Matt.
25/42-46) « Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu
soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43 j'étais
étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; ………… Et il leur répondra: Je vous le
dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de
ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. 46
Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie
éternelle. »
C’est un enseignement de Jésus, il est
très clair. Ah si Jésus était là, nous serions tous autour de lui à lui donner
tout ce que nous avons, à lui prodiguer nos faveurs, mais Jésus n’est plus là,
alors, c’est vers les autres qu’il faut nous tourner. Nous devons nous aider
les uns les autres, nous faire du bien, nous secourir, même si la personne
n’est pas convertie ; sans rien attendre en retour. C’est à cela que nous
avons été appelés ; c’est le vrai christianisme cela.
Alors jacques, dans son épitre, nous
explique les même choses. On a essayé de mettre en contradiction Jacques avec
Paul, de mettre ces deux enseignements dos à dos : la foi pour Paul, mais
Paul a parlé de la foi pour saisir le maitre, les victoires, les
promesses ; et jacques a dit que si vous avez cette foi alors par les
œuvres, prouvez que vous avez cette foi. Et
je dois faire la démonstration de ma foi.
Donc, l’enseignement de Jacques et le
complément de l’enseignement de Paul :
-
Paul pour saisir
les grâces excellentes de Dieu
-
Jacques pour
pratiquer les œuvres, non pour être sauvé, mais parce que nous sommes
sauvés ; non pour augmenter la foi, mais pour montrer notre foi.
Non,
l’Ecriture ne s’oppose pas, elle se complète toujours. Et ce n’est
pas parce qu’un homme comme Luther a parlé de salut par la foi et a parlé de
l’épitre de jacques comme une épitre de paille. Nous avons besoin de la foi
pour saisir le salut et la vie éternelle, et nous avons besoin de pratiquer les
œuvres pour démontrer notre foi.
Jésus a fait beaucoup d’œuvres, mais il
a dit que nous devons en faire aussi.
Et si nous pratiquons les œuvres, notre
vie va changer. Ne vivons pas continuellement à cheval sur les nuages, mais
nous devons vivre sur la terre là où chaque jour suffit sa peine où les gens
sont méchants ; et c’est en faisant le bien que nous montrerons notre
amour pour Dieu.
Ø
Un homme me
disait : voyez-vous cette personne (une chrétienne), elle est méchante.
Alors, pour cette femme, son œuvre de
méchanceté détruisait tout son témoignage. Personne ne peut écouter un
témoignage chrétien, si ce chrétien-là est méchant.
Il faut que nous soyons sur la terre des
hommes, des petites lueurs, et dans nos coins d’ombre, nous apporterons un peu
de lumière, un peu de baume, un peu de joie à un monde qui se meurt.
Nous sommes appelés dans ces temps de la
fin à être ce peuple qui aime et qui sème Dieu, sinon nous risquons de tomber
dans une mauvaise mystique comme toutes ces sectes qui craignent le Seigneur.
Soyons ce peuple équilibré qui marche dans la lumière, qui dispense la lumière.
Offrons aux autres de la bonté, de
l’amitié de l’aide et de l’amour.