« Ronald. A. Snider Pasteur des Assemblées de Dieu Californie
(Pentecostal evangel) »
Il y a des temps pour l'enfant de Dieu, où il semble que le soleil ait
cessé de briller. Les prières sont repoussées par des cieux d'airain. La gloire
de l'expérience des sommets, autrefois si fraîche, si réelle, s'évanouit dans l'obscurité
de la vallée du désespoir. Le feu qui autrefois brûlait dans le cœur avec éclat
parait maintenant réduit en cendres.
Même le prédicateur a ses moments de découragement. Ayant exercé son
ministère dans la glorieuse liberté et la puissance, quelle souffrance de constater
que l'onction l'a quitté.
Moïse a crié dans la consternation : «Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé
grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? »
(Nombres 11/11). Ailleurs, il crie d'un cœur ardent, «Je t'en supplie, fais-moi voir ta gloire » (Exode 33/18).
Qu'est-il arrivé ? Dieu peut-Il oublier les Siens ? Pourquoi, lorsque
nos cœurs soupirent après la réaffirmation de Sa présence ? Pourquoi paraît-Il si
loin ?
C'est dans un moment de semblable découragement que je me mis à genoux
demandant avec ferveur une réponse, mais la seule réponse fut : «Ouvre le
LIVRE et lis». J'ouvris ma Bible et je lus ces paroles venant du cœur d'un
saint de Dieu : «Pourquoi, ô Eternel
! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? »
(Psaume 10/1) , et de nouveau de l'homme selon le propre cœur de Dieu : «Jusques à quand, Eternel ! m'oublieras-tu
sans cesse ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? » (Psaume 13/1)
Pendant la recherche du Psalmiste vint cette parole. «L'Eternel sonde le Juste» (Psaume 11/5)
J'ai trouvé que le mot Hébreux traduit ici par «sondé» est celui qui correspond
à l'essai des métaux précieux. L'acide, le marteau, le feu, éprouvent et purifient
mais ne détruisent rien de ce qui a de la valeur.
Prends courage, saint qui est troublé. Dieu n'abandonne pas les Siens,
Les plus précieux de Ses serviteurs ont senti parfois ce que tu sens maintenant,
Ecoute Elie : « C'est assez,
maintenant Eternel, prends mon âme» (l Rois 19/4).
Même l'apôtre Paul confesse,
«Nous sommes affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au
dedans», mais il ne s'arrête pas là : «Mais Dieu qui console ceux qui sont affligés, nous a consolés par
l'arrivée de Tite», (2 Corinthiens 7/5-6)
Loué soit Dieu ! Il envoie du réconfort à Ses enfants découragés. Après
l'épreuve vient le réconfort, «Le soir
arrivent les pleurs, mais le matin arrive 1'allégresse» (Psaume 30/5), A partir
de ma propre expérience et de ce que j'ai lu dans la Parole de Dieu je voudrais
offrir ces suggestions pour la victoire sur le découragement.
I - Sondez vos cœurs, voyez si un
péché, une faute vous cache la face de Dieu, (Esaïe 59/1-2) Si il en est ainsi,
suivez I Jean 1/9 pour la victoire.
II - Souvenez-vous que Satan cherchera
à vous garder dans le «bourbier du découragement comme l'appelle Bunyan, Jacques
conseille : «Résistez au diable et
il s'éloignera de vous», (Jacques 4/7). Prenez une attitude active contre l'oppression
de Satan. «Grâces soient rendues à Dieu,
qui nous fait toujours triompher en Christ». (2 Corinthiens 2/14)
III - Confessez votre confiance absolue
et votre dépendance de Dieu. Ceci assurera votre foi. La foi est l'évidence «des choses qu'on ne voit pas». «La victoire qui triomphe du monde, c'est
notre foi», (1 Jean 5/4)
Finalement. Approchez-vous de Dieu par la louange (Jacques 4/8).
La Parole déclare
«Qu'il siège au milieu des louanges de
Son peuple» (Psaume 22/4).
Enfant de Dieu, fatigué, découragé, dans
la détresse, regarde à Jésus l'auteur et le consommateur de ta foi. «Je suis persuadé que Celui qui a commencé
en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ»,
(Philippiens 1/6),