lundi 12 novembre 2018

JOIE PARFAITE 1/2


par George Müller de Bristol.
Ce simple message d’un serviteur de Dieu depuis longtemps avec le Seigneur, mais que «ses œuvres suivent», et non seulement ses œuvres mais son influence, a la valeur d’un testament spirituel pour les croyants de notre génération. La «joie parfaite», George Müller l’a connue au sein d’une tâche immense, de responsabilités matérielles et morales écrasantes, dans des circonstances souvent difficiles, des moments critiques et tout au long d’un ministère pastoral étendu.
Nous nous souvenons de la rencontre que nous eûmes, M. Hunter et moi, il y a de cela bientôt quarante ans, avec un de ses successeurs à la tête des orphelinats de Bristol, C. F. Bergin. Avec quelle bonté ce beau vieillard étendit ses mains sur le jeune couple qui faisait ses débuts dans la carrière missionnaire comme pour lui donner l’investiture d’En-Haut! Comme son prédécesseur, il possédait le secret d’une joie qui ne doit rien aux circonstances du moment, mais qui est le fait d’une présence, celle du Seigneur, demeurant habituellement en nous. De tels contacts laissent des souvenirs ineffaçables !

Le Seigneur, dans sa bonté, nous a permis de franchir le seuil d’une nouvelle année, et, tout naturellement, nos pensées se portent vers le proche avenir et vers les différentes activités qui nous attendent si la vie nous est accordée.
Le bien-être de nos familles, la prospérité de nos affaires, notre service pour le Seigneur sont parmi les plus importantes des choses dont nous avons à nous occuper, mais, à mon point de vue, la question essentielle que nous avons à considérer est celle-ci: Veiller par-dessus tout à ce que notre âme connaisse une joie parfaite dans le Seigneur.
D'autres devoirs peuvent s’imposer, l’œuvre de Dieu peut réclamer de nous une attention immédiate, cela n’empêche qu’il est d’une suprême importance que nous possédions avant tout la joie véritable dans le Seigneur. Faites de cette recherche votre préoccupation journalière. Voici trente-cinq ans que je suis convaincu de la chose, et cette conviction est allée grandissant avec les années. Jeune croyant, je ne me doutais pas que c’était là une affaire majeure; aujourd'hui, après de nombreuses expériences dans la vie chrétienne, je me sens autorisé à attirer l’attention de mes plus jeunes frères et sœurs dans la foi sur ce point vital. Le secret d’un service fécond, c’est la joie dans le Seigneur qui découle d’une connaissance intime du Christ et d’une communion véritable avec Lui.
Comment posséder d’une façon permanente cette allégresse de l'âme? Comment apprendre à jouir «en Dieu»? Comment obtenir cette satisfaction du cœur d’une façon si complète que toutes les choses de ce monde nous paraîtront vaines et sans valeur ?