(Lucien Vivier - Dimanche 28 Mars 1970 (Sébastopol)
(Marc 15/24- 25) « Ils le crucifièrent, et se
partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. 25 C 'était la
troisième heure, quand ils le crucifièrent. »
(Marc
15/33- 37 ) « La sixième heure étant
venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. 34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï,
Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? 35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant
entendu, dirent: Voici, il appelle Élie. 36 Et l'un d'eux
courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui
donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. 37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. »
(Marc
15/42 –45) « Le soir étant venu, comme
c'était la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat, 43 arriva Joseph
d'Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume
de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus. 44 Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt; fit venir le centenier
et lui demanda s'il était mort depuis longtemps. 45 S'en
étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph. »
(Romains 4/23) « Mais ce n'est pas à cause de
lui seul qu'il est écrit que cela lui fut imputé; »
Jésus a été livré pour nos offenses et ressuscité pour
notre justification.
C'est là le Grand message de l'Evangile :
- Un Christ qui doit mourir pour effacer nos transgressions
et
- Un Christ qui doit vivre pour nous justifier devant le
Père.
Sans mort, il n'y a pas de sacrifice pour ôter le péché; si Christ n'est
pas mort, nous sommes tous dans non fautes, nous sommes sans Dieu sans
espérance dans ce monde; et bien entendu, sans mort il n'y a pas de
résurrection, cela est impossible.
Christ est venu dans un corps semblable au nôtre, il est mort pour
nos péchés et ressuscité pour nous justifier. Sans résurrection il n'y a pas de
justification, comme sans mort il n'y a pas de sacrifice pour le péché.
(Rom. 8/34) « Christ est mort; bien plus,
il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour
nous! »
Toutes les religions païennes se penchent sur le fondateur de leur
religion, elles rendent un culte à un mort; mais 1'Eglise rend un culte à Celui
qui est vivant.
La supériorité du christianisme, c'est que celui que nous adorons
est vivant pour toujours.
Les religions païennes peuvent se
pencher sur un tombeau scellé qui contient des cendres, mais les chrétiens ne
peuvent se pencher que sur un tombeau vide.
Nos fautes ont
été les causes de Sa mort, il faut bien noter cela; il n'est pas
mort accidentellement, parce qu'Il devait mourir en passant sur la terre, non,
ce sont nos péchés qui l'ont fait mourir, et chaque fois que nous commettons
une transgression, nous faisons mourir le Seigneur.
Mais notre
justification a été la cause de Sa résurrection.
Jésus est entré
dans le ciel même, c'est Lui qui a présenté au Père Son propre sacrifice et
exposé dans le ciel son propre sang ; Il a montré au Père, l'accomplissement de
la rédemption et le Père a agréé son sacrifice.
La mort comme la résurrection du Seigneur étaient une nécessité;
en dehors de cela, tout le reste est secondaire.