lundi 29 avril 2019

LE PÉCHÉ CARESSÉ ET SES FATALES CONSÉQUENCES 1/2



(Life of Faith).

Peu de passages concernant la prière, touchent le cœur et la conscience du croyant comme cette solennelle parole du Psalmiste : « Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté.» (Ps. 66/18).
I - Qu’est-ce que l’iniquité ?
C’est un chemin tortueux, un sentier en zigzag. Débutant par la transgression ou la révolte contre la sainte loi de Dieu, il est inévitablement incertain, irrégulier, tortueux. Au bout d’un certain temps, ce qui, comme le Psalmiste le suggère, n’avait été qu’une cause occasionnelle de chute, devient une habitude chronique. L’iniquité est regardée, caressée, et, bien vite, paralyse la puissance de la prière.
Le Saint-Esprit a si merveilleusement surveillé la rédaction des Saintes-Ecritures que même l’ordre dans lequel se succèdent les termes employés est frappant. Trois mots décrivent la maladie de l’âme : transgression, iniquité, péché, et chacun d’eux est la conséquence morale de l’autre. La transgression, autrement dit licence, rébellion, conduit à l’iniquité. Une vie qui a mal débuté, ne peut se développer normalement, et la marche, qui aurait dû être humble et soumise, devient boiteuse. En conséquence, le verdict prononcé sur notre vie est que nous avons péché, c’est-à-dire que nous avons manqué le but parce que nous n’avons pas commencé avec Dieu et sa justice.
La transgression peut être considérée comme une crise, dont l’iniquité est la fâcheuse conséquence. C’est le péché caressé, cultivé, nourri, et jamais abandonné. C’est l’état d’un pécheur habitué à ses péchés, habitué à penser et à faire le mal. Et l’écrivain inspiré nous dit que si nous gardons de l’iniquité dans le cœur, le Seigneur ne nous écoutera pas. Nous pouvons lui parler, remuer les lèvres, mais il ne nous entendra pas tant que nos cœurs sont loin de Lui.
II - Comment savoir où se trouve l’iniquité ?
Seul Dieu peut nous le révéler par Sa Parole et par le ministère du Saint-Esprit. C’est pourquoi il nous faut prier sans cesse afin d’être rendus conscients de la moindre chose mauvaise que nous pourrions cacher dans nos cœurs. Si nous venons à Dieu, humblement et sincèrement, avec l’ardent désir de connaître et de faire sa volonté, soyons sûrs qu’il nous montrera clairement ce que nous avons à faire.
En règle générale, notre vie de prière révélera l’iniquité, s’il y en a dans notre vie. Le premier indice que quelque chose va de travers, est le relâchement dans la prière. Comme Adam, nous nous cachons de Dieu, nous n’éprouvons aucune joie dans Sa présence. Nous savons que quelque chose a interrompu notre communion et troublé notre paix. L’enfant qui a le sentiment d’avoir désobéi à sa mère, se tient à l’écart ; aucune réelle communion entre la mère et l’enfant ne peut exister tant que la faute n’a pas été confessée et le pardon obtenu. Quand notre communion avec Dieu est gâtée, soyons sûrs que c’est notre mauvais cœur qui en est cause ; à nous de la rechercher à genoux afin de retrouver la paix.