Par
Claude Stalin (radio réveil 1981/10-12)
Les noces sont la plus belle
fête de la vie, n’est-ce pas ? Oh ! bien sûr, il arrive qu’aujourd’hui
cet événement soit parfois entaché de tristesse à cause de la dureté
de nos cœurs et de nos péchés. Mais, aux yeux de Dieu, une noce est
toujours la plus belle fête qui soit.
Dans la Bible, au chapitre
22 de l’Evangile de Matthieu, nous lisons : Jésus prenant la parole,
parla de nouveau en paraboles, et dit : Le Royaume des cieux est
semblable à un roi, qui fit des noces pour son fils. Il envoya des
serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne
voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs en disant
: Dites aux conviés, voici, j’ai préparé un festin, mes bœufs et mes
bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
Et dans l’Apocalypse au chapitre
19, verset 7, il est écrit : “Réjouissons-nous et soyons dans
l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’Agneau
sont venues, et son Epouse s’est préparée; il lui a été donné de se
revêtir d’un fin lin éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres
justes des saints. Et l’ange me dit: Ecris : Heureux ceux qui sont appelés
au festin des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ces paroles sont
les véritables paroles de Dieu.
Une invitation à peine croyable !
Je suis heureux de souligner
ceci : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Elles paraissent
tellement extraordinaires, que nous pourrions penser à une tromperie, mais
en fait, c’est une invitation sérieuse et merveilleuse qui nous est adressée
encore aujourd’hui. De toutes les invitations que le Seigneur a adressées
aux hommes, celle-ci est certainement une des plus belles. Bien sûr,
l’évangile tout entier est une invitation extraordinaire de Dieu, la plus
grande qui soit. Mais dans les lignes précédentes, nous avons une
révélation merveilleuse de ce qu’est l’invitation de Dieu pour nous.
Venez aux noces ! Venez vous
réjouir ! C’est à cela que Dieu nous appelle. Le salut n’est pas un misérable
lot, comme certains le pensent, et comme le diable le laisse supposer.
Mais le salut c’est une fête.
Souvenez-vous du premier
miracle que Jésus-Christ a accompli : ce fut à une noce, comme pour
dire aux hommes, que c’est à une vie heureuse qu’il les appelle.
L’évangile, c’est l’invitation à une fête, au plus beau des festins que la
terre ait jamais connu.
Mais, hélas, les hommes le
traitent comme s’il s’agissait d’un faire-part mortuaire, ou d’une cérémonie
ennuyeuse. Pourtant, il s’agit d’une invitation à un banquet royal.
Aujourd’hui, dès qu’on entame ce sujet, dès qu’on prononce le nom de Dieu
ou le mot évangile, les visages s’allongent, l’expression change, la
joie disparaît. Bien qu’annonçant une bonne nouvelle, on passe pour quelqu’un
d’ennuyeux.
C’est Dieu qui organise la fête !
Je suis chrétien. J’ai vécu
autrefois loin de Dieu et un jour, comme vous, j’ai entendu son
invitation. Celle-ci a bouleversé ma vie et je voudrais que la
même chose se produise pour vous. Croyez-le, l’Evangile est un sujet
de grande joie: c’est une invitation à un banquet, à une noce. La parabole de
l’Evangile de Matthieu montre tout d’abord l’intérêt que Dieu nous porte,
la générosité qu’il a envers nous. Tant de gens pensent que Dieu ne
s’occupe pas d’eux ! Mais dès que nous ouvrons les pages de l’évangile,
nous voyons que c’est le contraire ! Dieu s’intéresse à nous, puisque nous
sommes ses invités ! Il veut pour nous la plus belle fête qui soit.
Il se peut, hélas, que votre
vie ne soit pas une fête, que bien des choses l’aient gâchée : peut-être la
maladie, ou l’épreuve, les difficultés, la solitude, la mésentente, le péché,
et je comprends que pour vous, la vie soit autre chose qu’une fête. Mais
aujourd’hui, toutes choses peuvent devenir nouvelles, nous dit
le Christ. Si, comme les mariés de Cana, vous invitez Jésus dans
votre vie, le grand miracle peut se produire, parce que Dieu est toujours
le Dieu des miracles.