Par
Claude Stalin (radio réveil 1981/10-12)
Quelles relations entretenez-vous avec Dieu ?
Venez aux noces ! N’est-ce
pas ce qu’il y a de plus intime dans la vie ? C’est à cela que Dieu nous
appelle, à une union avec Lui. L’union de Dieu avec l’homme est
l’union la plus intime, la plus aimante, la plus belle, la plus totale qui
soit. Je ne sais pas quelles sont vos relations avec Dieu. Trop de gens
malheureusement ne connaissent pas cette union avec Dieu, ils n’ont pas
de communion avec lui, et c’est bien cela qui est la raison de leur
tristesse et de leur malheur.
On raconte qu’un jour,
Voltaire rencontra un cortège funèbre. Dans ce temps-là, à la tête des cortèges
funèbres, marchait un prêtre portant un crucifix. A leur passage,
Voltaire, qui était le long du trottoir avec quelques amis, ôta son chapeau.
“Mais je pensais que tu n’étais pas croyant, et que tu n’avais rien à faire
avec Dieu”, lui dit un de ses camarades, en se moquant de lui; ce à
quoi Voltaire répondit : “Oh ! nous nous saluons, mais nous ne nous
parlons pas”. Peut-être cela vous fait-il sourire, mais n’est-ce pas aussi
votre situation ? Vous avez sans doute un certain respect, une certaine
crainte de Dieu. Vous pensez peut-être à Dieu dans certaines circonstances
de votre vie, et puis vous voudriez quand même qu’on invoque sur vous sa
bénédiction au jour de votre mariage, ou de votre enterrement; et enfin vous
aimeriez mieux passer l’éternité avec Dieu qu’avec le diable ! Mais vos
relations avec Dieu s’arrêtent là. Alors croyez-moi, ce n’est pas
suffisant. Il faut qu’aujourd’hui de nouvelles relations s’établissent entre
vous et Dieu. Dieu est tout à fait prêt à vous accepter, tout à fait prêt
à partager votre vie, tout à fait prêt à faire de vous bien mieux que ce
que vous avez été jusqu’à aujourd’hui.
Un échange avantageux
Autrefois, me dit
l’Ecriture, j’étais séparé de Dieu; je n’avais pas de contact avec lui, je
suivais ma propre voie, soit par ignorance, ou par indifférence. Mais
maintenant, tout est différent depuis que j’ai accepté cette merveilleuse
invitation de l’Evangile. Je suis à lui, il est à moi. Je lui ai donné ce que
je possédais, ma pauvre vie de misère, et il m’a donné tout ce
qu’il possède, une vie tellement meilleure.
Je peux dire, pour reprendre
une expression de l’Apôtre Paul, que toutes choses sont vraiment devenues
nouvelles.
C’est le miracle que le
Seigneur a opéré en moi et il veut, dans son amour, le faire aussi pour vous.
Osez-vous y croire ? Peut-être pensez-vous que c’est trop beau.
Vous êtes malade, mais vous pouvez être guéri par Dieu. Vous êtes
perdu, mais vous pouvez être sauvé par Dieu ! J’ai bien dit, cela est un
miracle, car le salut est un miracle; ce n’est pas notre œuvre, c’est celle de
Dieu : vous ne pouvez pas vous sauver vous-même ! Car enfin, il y
a un abîme entre Dieu et nous. Vous n’ignorez pas tout ce qui nous
sépare de lui. Sa sainteté, comparée à notre infinie pauvreté. De plus,
l’Ecriture dit que tous ont péché et sont séparés de Dieu. Jamais Dieu
n’aura de communion avec le péché, donc, humainement parlant, il est vrai
que cette invitation ne devrait pas être pour nous. Mais voyez-vous, en
nous invitant, Dieu a rendu la chose possible. Il a franchi la distance
qui nous séparait de lui, par un merveilleux élan d’amour. Par une totale
recréation, Dieu nous fait passer de l’état de perdition à l’état de
grâce et de salut.
Tout est prêt !
En vous invitant, Dieu vous
fait l’offre la plus merveilleuse qui soit. Il vous dit : “Venez, tout est
prêt”. Je ne sais pas ce que vous éprouvez, mais je préférerais
tout perdre sur cette terre que d’être exclu de ce repas de noce J’ai
manqué bien des occasions dans ma vie mais, grâce à Dieu, j’ai répondu à
son invitation. Ma place est prête. J’appartiens au Seigneur et je le
verrai dans sa gloire. Je le remercie de tout cœur de m’avoir invité à
cette belle fête de l’évangile, et je suis heureux, en tant que
son serviteur, de vous inviter à votre tour.
Toutefois, vous êtes une
personne libre : Dieu ne vous force pas à devenir chrétien et à le suivre. En
vous invitant, il fait appel à votre volonté, à votre liberté
de décision. Le drame, c’est que vous pouvez refuser cette offre
bénie. Hélas, trop de gens, méprisant cette invitation merveilleuse, la
refusent pour leur malheur.
Le Roi dit aux invités :
“VENEZ”. Comme j’aimerais que vous compreniez la beauté de cet appel et que
vous puissiez, alors que tout est prêt pour vous, que la porte de la
grâce est ouverte, vous tourner aujourd’hui vers Dieu et lui dire :
“Seigneur, tu sais que ma vie n’est pas une fête. Tu me vois malade,
triste, malheureux, tu sais combien ma vie a été pénible jusqu’à
aujourd’hui. Donne-moi donc cette fête du salut, fais un miracle
dans ma vie.”
Voulez-vous vous recueillir
un instant ? Voulez-vous tendre votre main vers Dieu et peut-être, pour la
première fois de votre existence lui parler à cœur ouvert ?
“Mon Dieu, si c’est toi qui
m’appelles à travers ce message, je me tourne vers toi. J’ai reconnu que dans
ces paroles, il y a des promesses que personne d’autre n’a pu faire, si ce
n’est TOI. Mon Dieu, je veux me confier en TOI de tout mon cœur, à partir
d’aujourd’hui. Fais aussi pour moi le miracle que tu promets d’accomplir
pour tous ceux qui croiront en toi. Pardonne-moi de n’avoir pas eu de
relation avec toi, comme cela aurait dû être. Il y a tellement longtemps
que je n’ai pas pensé à Toi. Je croyais même que tu m’avais oublié. Mais
aujourd’hui, j’ai entendu ta voix, et je veux commencer une
vie nouvelle avec Toi. Merci de m’accepter, Seigneur.