lundi 6 mai 2019

LE PÉCHÉ CARESSÉ ET SES FATALES CONSÉQUENCES 2/2


(Life of Faith)


III - Comment arriver à nous garder dans la paix?
Une fois l’iniquité reconnue, elle doit être abandonnée pour toujours. Puisque nous sommes convaincus qu’il est inutile de faire avec elle des compromis, nous devons, par un acte de volonté bien déterminé, rompre complètement avec elle. Il n’y a pas d’autre moyen de retrouver la paix et la puissance dans la prière. Tant que nous ne serons pas en règle avec Dieu et que la communion entre Lui et nous n’aura pas été établie, ne nous attendons pas à être bénis et à voir nos prières exaucées. L’efficacité de la prière dépend tellement de l’intimité de l’âme avec Dieu que le plus petit péché qu’on caresse devient une pierre d’achoppement qu’il faut enlever à tout prix. L’adversaire tente continuellement le peuple de Dieu par de petits péchés. Ce sont les petits renards qui gâtent les vignes. Nous reconnaissons facilement l’adversaire quand il se présente comme un lion rugissant, et même comme un serpent rusé, mais nous risquons de nous tromper quand il vient à nous comme un ange de lumière. « Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin. »
IV - Si notre service pour Dieu est dépourvu de puissance, si le chemin qui nous conduisait au trône de la grâce est barré, soyons certains que quelque péché s’est glissé dans notre cœur.
Le moi revêt tant de formes différentes que même les croyants les plus sanctifiés sont parfois séduits. Passons beaucoup de temps dans l’examen de nous-mêmes, et demandons au Seigneur de nous sonder et de nous révéler nos voies de péché ; demandons-lui aussi de nous éprouver et de nous dévoiler le fond de nos pensées. Quand la pensée est souillée, tout le reste est perdu.
Ces simples vérités nous sont familières, si familières qu’elles ont besoin d’être rappelées et soulignées. Tant de croyants déplorent leur impuissance tout en reconnaissant que leur vie de prière manque de suite et de ferveur, et ils se demandent pourquoi. Cherchons la réponse et l’explication auprès du vieux Psalmiste, et quand nous sommes conscients que quelque péché secret et caressé nous barre la route du Trône de la grâce, implorons le Seigneur de nous donner cette vraie repentance qui, seule, peut nous procurer la bénédiction qui enrichit et à laquelle ne s’ajoute aucun chagrin.