lundi 15 juillet 2019

LE DÉFI DU CARMEL 3/3


(Extrait du livre Elie de Paul Rosseel)



L'OBTENTION DU REVEIL
Quand un chrétien ou une église ont rempli ces conditions de base, comment le feu du ciel tombe-t-il? En suivant Elie dans son combat contre l'erreur, nous pouvons constater que le feu du ciel n'est tombé qu'après certains préparatifs. Le petit mot important, c'est celui du verset 38: «et». Avant ce mot, que s'est-il passé?
Elie a restauré l'autel. Pendant des heures, les faux-prophètes ont dansé, invoqué leur dieu, crié à lui en pleurant et offert des sa­crifices, et tout cela sans résultat. La fin de la journée approchait et il n'y avait eu ni voix, ni réponse. Alors Elie entra en scène. Sa pre­mière occupation fut de rétablir l'autel de l'Eternel, qui avait été renversé. Notez qu'il ne bâ­tit pas un nouvel autel. Elie n'était pas un nova­teur, mais un réformateur. Elie ne sacrifia pas non plus sur l'autel païen. Il releva les ruines de l'ancien. - Ainsi, nous-mêmes, nous ne prêchons pas une nouvelle religion, une nouvelle doctrine. Nous voulons revenir à l'Evangile et à toutes ses promesses. Nous ne voulons pas nous servir des autels païens, non plus! Que Dieu nous garde de le servir sur un autel de Baal! Parfois certains chrétiens s'étonnent du peu de résultat de leur vie chrétienne. N'avez-vous pas retenu un mau­vais système en lui donnant un nouveau nom? N'a­vez-vous pas travaillé avec la vieille nature? N'avez-vous point encore des pensées charnelles pour accomplir l'œuvre de Dieu? Il faut rétablir le vieil autel d'Israël.
Ensuite, Elie déposa le sacrifice sur l'autel. Morceau par morceau le taureau fut découpé et déposé soigneusement sur l'autel. Le sacrifice fut tout entier sur l'autel. «Offrez vos corps, vos membres comme un sacrifice vi­vant», «comme des instruments de justice», écri­vait saint Paul aux Romains (chapitres 12. 1 et 6.13).
Quelle partie de mon corps, de ma vie, démon cœur, n'ai-je point déposée sur l'autel? Qu'avez- vous fait de vos mains, de vos pieds, de vos yeux, de votre langue, etc. ? Avez-vous tout offert au Seigneur?
Quand il eut prié, la réponse descendit sous la forme d'une flamme de feu. Pourtant, pour être vrai, je dois dire qu'Elie dut prier deux fois, l'avez-vous remarqué? La première fois, il a demandé le feu pour une justification de son ministère. Dieu se fit attendre. Alors il réclama le feu pour la justification du Seigneur et le salut de ses frères. Et le feu descendit et consuma tout. Dieu ne donne pas le Saint-Esprit pour une satis­faction personnelle, mais pour la gloire de son nom et le salut de nos frères. Si nous remplis­sons ces conditions, alors le Saint-Esprit tombe­ra en puissance, et le monde verra que c'est l'Eternel qui est Dieu. Quand le feu de Dieu est là, le réveil n'est pas loin. Le réveil c'est plus. Ne confondons pas l'expérience avec la marche. Il n'y a pas de marche véritable sans ces expé­riences renouvelantes de l'Esprit; mais ces ex­périences, aussi belles soient-elles, ne sont pas la vie de l'Esprit. Le chrétien ou les églises qui marcheraient avec un souvenir d'expériences, ressembleraient à ces vierges folles qui étrei­gnaient une lampe en train de s'éteindre, sans avoir de provision pour la rallumer!
Chers amis, dans ces derniers temps, face à la marée montante du péché et de l'infidélité, re­dressons notre autel, plaçons-y le sacrifice comme le Seigneur nous le demande, et prions, prions jusqu'à ce que le feu descende et que la vie di­vine soit répandue... Jetons le défi du Carmel!