(Extrait
du livre Elie de Paul Rosseel)
L'OBTENTION DU REVEIL
Quand un chrétien ou une
église ont rempli ces conditions de base, comment le feu du ciel tombe-t-il? En
suivant Elie dans son combat contre l'erreur, nous pouvons constater que le feu
du ciel n'est tombé qu'après certains préparatifs. Le petit mot important,
c'est celui du verset 38: «et». Avant ce mot, que s'est-il passé?
Elie a restauré l'autel.
Pendant des heures, les faux-prophètes ont dansé, invoqué leur dieu, crié à lui
en pleurant et offert des sacrifices, et tout cela sans résultat. La fin de la
journée approchait et il n'y avait eu ni voix, ni réponse. Alors Elie entra en
scène. Sa première occupation fut de rétablir l'autel de l'Eternel, qui avait
été renversé. Notez qu'il ne bâtit pas un nouvel autel. Elie n'était pas un
novateur, mais un réformateur. Elie ne sacrifia pas non plus sur l'autel
païen. Il releva les ruines de l'ancien. - Ainsi, nous-mêmes, nous ne prêchons
pas une nouvelle religion, une nouvelle doctrine. Nous voulons revenir à
l'Evangile et à toutes ses promesses. Nous ne voulons pas nous servir des
autels païens, non plus! Que Dieu nous garde de le servir sur un autel de Baal!
Parfois certains chrétiens s'étonnent du peu de résultat de leur vie
chrétienne. N'avez-vous pas retenu un mauvais système en lui donnant un
nouveau nom? N'avez-vous pas travaillé avec la vieille nature? N'avez-vous
point encore des pensées charnelles pour accomplir l'œuvre de Dieu? Il faut
rétablir le vieil autel d'Israël.
Ensuite, Elie déposa le
sacrifice sur l'autel. Morceau par morceau le taureau fut découpé et déposé
soigneusement sur l'autel. Le sacrifice fut tout entier sur l'autel. «Offrez vos corps, vos membres comme un
sacrifice vivant», «comme des
instruments de justice», écrivait saint Paul aux Romains (chapitres 12. 1
et 6.13).
Quelle partie de mon corps,
de ma vie, démon cœur, n'ai-je point déposée sur l'autel? Qu'avez- vous fait de
vos mains, de vos pieds, de vos yeux, de votre langue, etc. ? Avez-vous tout
offert au Seigneur?
Quand il eut prié, la
réponse descendit sous la forme d'une flamme de feu. Pourtant, pour être vrai,
je dois dire qu'Elie dut prier deux fois, l'avez-vous remarqué? La première
fois, il a demandé le feu pour une justification de son ministère. Dieu se fit
attendre. Alors il réclama le feu pour la justification du Seigneur et le salut
de ses frères. Et le feu descendit et consuma tout. Dieu ne donne pas le
Saint-Esprit pour une satisfaction personnelle, mais pour la gloire de son nom
et le salut de nos frères. Si nous remplissons ces conditions, alors le
Saint-Esprit tombera en puissance, et le monde verra que c'est l'Eternel qui
est Dieu. Quand le feu de Dieu est là, le réveil n'est pas loin. Le réveil
c'est plus. Ne confondons pas l'expérience avec la marche. Il n'y a pas de
marche véritable sans ces expériences renouvelantes de l'Esprit; mais ces expériences,
aussi belles soient-elles, ne sont pas la vie de l'Esprit. Le chrétien ou les
églises qui marcheraient avec un souvenir d'expériences, ressembleraient à ces
vierges folles qui étreignaient une lampe en train de s'éteindre, sans avoir
de provision pour la rallumer!
Chers amis, dans ces
derniers temps, face à la marée montante du péché et de l'infidélité, redressons
notre autel, plaçons-y le sacrifice comme le Seigneur nous le demande, et
prions, prions jusqu'à ce que le feu descende et que la vie divine soit
répandue... Jetons le défi du Carmel!