Louis Dalliere.
(Esprit et Vie, septembre 1933, 17, p. 103-104.)
1. Le principe de la sanctification.
Lisez en entier I Thessaloniciens et méditez
particulièrement les passages suivants : 3/12-13, 4/1-8, 5/23-24. Comparez
Lévitique 19/1-2. Matth. 5/48. Philip. 2/14-15. La sanctification est l’œuvre
de Dieu dans le fidèle né de nouveau.
·
Elle a pour base la Sainteté et la Croix de Jésus (Hébr. 13/12. I
Pierre 1/2) ;
·
Elle a pour auteur le Saint-Esprit (Rom. 8, Galates 5/16-25).
·
L’Esprit agit au moyen de la Parole de Dieu (Jean 17/17, Ephés.
6/17.)
On peut résumer tous ces textes en disant que la
sanctification vient de Dieu, par le Sang, la Parole et l’Esprit.
2. — Le but de la sanctification.
La sanctification n’est pas une morale humaine. Elle ne
consiste pas à faire le bien par nos propres forces. Elle est une œuvre de
Dieu, qui a pour but de nous rendre la ressemblance avec notre Père : Matth.
5/48 (soulignez comme), 1 Cor. 15/49, II Cor. 3/17, 18. Ephés. 4/13-15.
3. — La sanctification exclut-elle toute chute ?
Celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché (I Jean
3/9). La sanctification est donc le contraire du péché, et elle nous transforme d’une manière qui nous éloigne toujours plus de
notre péché passé. Toutefois la sanctification de Dieu se poursuit à
travers même les résistances et les chutes de l’homme.
Preuves bibliques: Nous devons prier chaque jour pour notre
pardon (Matth. 6/9-13) ; le Seigneur (Matth. 18/15-18) et son apôtre (Gal. 6/1)
nous disent comment agir envers le chrétien né de nouveau, qui est tombé en
quelque chute. Enfin nous avons l’exemple du péché de Pierre et de Barnabas
(Gal. 2/11-14). Le fait que Dieu, dans
sa miséricorde, poursuit la sanctification au milieu de nos chutes, ne doit pas
nous encourager à pécher ; car ce serait la ruine de notre vie spirituelle
(Rom. 6/16-25). De plus, l’enfant de Dieu qui pèche, attire sur lui, à cause de
la miséricorde même de Dieu, châtiment et souffrance (I Cor. 11/30-34, Hébr.
12/4-11). Il est donc possible de tomber
dans des péchés, après la nouvelle naissance, mais on ne peut y rester.