lundi 2 décembre 2019

UN MERVEILLEUX PORTIQUE 1/3



Emile Dalliere (Radio Réveil)

La première fois que ce cri: «Paix sur la terre ! ...» a retenti, c'est au moment de la naissance de Jésus, à Bethlehem, il y a deux mille ans. Le monde d'alors, tout comme le nôtre, était harassé par ses travaux, meurtri par ses maladies, épuisé par les luttes de ses grands empires, ensanglanté par ses guerres.
Longtemps avant, dans la nuit des siècles, la voix des prophètes (Esaïe 9. 5) avait annoncé qu'un envoyé de l'Eternel viendrait, et qu'on l'appellerait «Prince de la Paix». Puis, au temps voulu, un ange de Dieu apparut aux bergers qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit, et il leur annonça que la longue attente des siècles était finie. La promesse des promesses s'accomplissait. Il dit:
-    Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur !...
Et soudain, il se joignit au céleste messager une multitude d'autres, comme un immense éclatement de lumière, aussi soudain que l'éclair de la bombe atomique d'Hiroshima (qui fut, vous le savez, lancée par des «chrétiens»), mais à la place d'une puissance de mort, cette lumière des anges était porteuse d'un germe nouveau de vie pour la terre. C'était le tressaillement même de l'Esprit de Dieu, et de cette multitude et de cette lumière jaillit le cri de délivrance dont la terre avait besoin. Couvrant la douleur d'enfantement de Marie et le premier cri de son enfant, les anges chantèrent:
-    Paix sur la terre parmi les hommes de bonne volonté !
-    Gloire à Dieu dans les lieux très hauts !...
Contraste admirable ! Car le premier cri de l'enfant qui respire est un cri de douleur, et cet enfant-là n’a pour berceau qu'une crèche dans une étable orientale, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie (Luc 2.7). Oh ! Il y a de la place pour les grands conquérants qui lèvent des armées et qui versent le sang des hommes comme de l'eau, oui, mais celui que les prophètes avaient annoncé dans l'inspiration de l'Esprit n'avait droit qu'à un endroit sale et peu glorieux. Et c'est Dieu qui l'avait voulu ainsi. Car les choses qui détruisent notre paix sont la soif de puissance, la recherche des honneurs et la convoitise de l'argent. C'est vrai des nations et c'est vrai des individus, même dans la vie du foyer, entre mari et femme, entre parents et enfants, dans la vie sociale, entre employeurs et employés, partout.
En venant, en Jésus-Christ visiter la terre, Dieu, Roi de toute gloire, créateur et propriétaire de toutes les richesses, chef de toute autorité, revêt volontairement l’aspect d'un petit enfant, il se met au rang le plus bas, se contente de la chaude odeur du fumier comme couverture, - tandis que d'un bout du ciel à l'autre le chant des anges annonce à la terre endormie:

PAIX SUR LA TERRE! ...