lundi 9 mars 2020

AU SECOURS DE NOS INFIRMITÉS 1/2


Par Claude Stalin (Paroles de Vie 137/1980)

Un jour, Jésus enseignait dans une synagogue, et parmi les assistants, une femme infirme, cassée en deux, tête tendue en avant et incapable de se redresser, accomplissait en ces lieux ses devoirs religieux. Mais, pour elle, ce jour-là ne serait pas comme les autres; Jésus allait venir à sa rencontre. L'Ecriture Sainte précise que: «Le Seigneur la vit». Depuis dix-huit ans, elle était victime de la puissance diabolique qui l’avait déformée; le ciel ne faisait plus partie de son horizon; elle ne voyait plus que la terre... Sans doute résignée, comme le sont tant de gens, elle vivait avec son mal et s’y était habituée. Mais le Seigneur ne peut accepter que Satan conserve dans ses chaînes cette fille d'Abraham. Il l’appelle, lui impose les mains et lui dit avec autorité: «Femme, tu es délivrée de ton infirmité!» Imaginez la joie de cette femme! Elle se redresse d'un seul mouvement tourne la tête à droite, puis à gauche, se demandant peut-être si ce qui lui arrive est bien vrai...

Mais elle ne rêve pas! Et pleine de gratitude envers Jésus, elle se réjouit de l'intervention glorieuse du Seigneur envers elle.

Quel message! Et comme je voudrais vous dire, à vous qui souffrez, qui êtes brisés par quelque douleur physique, morale, spirituelle, ou sentimentale, par un cœur chaviré ou par un foyer démoli, que l'histoire de cette femme n’est pas qu’une vieille et belle histoire...

J’ai au contraire une bonne nouvelle à vous annoncer: Jésus, qui opérait ces choses merveilleuses, le fait encore aujourd'hui. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Si nous n’avions qu'à vous parler d'un Christ éloigné dans l'Histoire, cette parole vous réconforterait peut-être, mais elle ne changerait pas grand chose, ni à votre vie, ni à votre situation, ni à votre douleur.

Mais Jésus vit, et j’ai vu tant de fois, dans mon ministère, le Seigneur intervenir de manière semblable. Récemment encore, une femme de mon voisinage fut emmenée d’urgence à l’hôpital; son état était alarmant. C’est alors que sa fille vint chez nous pour me demander de prier en faveur de sa mère.

Et nous avons prié. Quand, deux jours après, la malade rentra à la maison, j’allai lui rendre visite et pensais rencontrer tout le monde heureux... Au contraire, je fus accueilli par des visages tristes et n’en comprenait pas les raisons.

À ma demande: «Mais n’êtes-vous pas heureux que la maman soit rentrée à la maison?», le mari me fit comprendre qu’elle était paralysée. Le médecin ne laissait pas d’espoir et il n'y avait semble-t-il, plus rien à faire; elle devait se résigner. Dès lors, vous comprenez leur tristesse, leur épreuve, leur souffrance... Puis ils m’ont interpellé: «Monsieur le pasteur, croyez-vous que le Seigneur puisse faire quelque chose?» Je leur ai rappelé quelques promesses de la Bible et expliqué que, pour lui, il n’y avait rien d'impossible. Après avoir partagé quelques témoignages avec eux pour les encourager, je me suis mis à genoux au pied du lit, et j'ai prié tout simplement pour cette femme. Et je suis parti. Trois jours après, alors que j’étais absent, ma femme alla lui rendre visite. A sa surprise, ce fut... la paralysée qui lui ouvrit la porte. Elle marchait! Depuis lors, pleine de joie et de foi, elle vient régulièrement à l’église avec son mari et sa fille. Plus aucune trace de paralysie; et des tests médicaux, faits à la demande de la famille, sont venus confirmer cette délivrance. Le Seigneur qui faisait autrefois des merveilles et réjouissait le cœur des hommes, demeure le même et réjouit encore nos cœurs. Si je vous rappelle ce fait, c’est pour vous encourager, vous qui avez besoin que le Seigneur vienne à votre secours dans votre infirmité.