lundi 15 juin 2020

LA PRIÈRE DANS LA VIE DE NOTRE SEIGNEUR 3/4



LA VOLONTÉ DU PÈRE

Ce même chapitre de Luc révèle la prière de Christ au jardin de Gethsémané. «Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un Jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne... Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre » (versets 41,44). Christ priait pour que la volonté de Dieu se fasse. La signification de la volonté de Dieu n’était pas pour lui ce qu’elle peut être pour nous. Pour lui, cela signifiait la croix à laquelle était attaché son isolement total, son abandon du Père, et son agonie. La volonté du Père signifie pour nous la grâce, l’amour, et toute la gloire qu’il a préparé pour nos vies.

L’exemple du Seigneur à Gethsémané nous enseigne que la prière nous fortifiera pour nous permettre de faire la volonté de Dieu et que cette volonté, nous devons l’accepter à n'importe quel prix. Cependant, combien de Chrétiens se sont détournés de la volonté du Père pour choisir la leur. Bien que la volonté du Père ne soit que bénédictions à notre égard, notre nature déchue provoque parfois en nous une lutte tragique, avant que nous puissions l’accepter. Dans ce moment critique de décision, une prière fervente nous permettra d’accepter sa voie avec soumission.

Nous devrions également remarquer de quelle manière Jésus pria dans Jean 17/1. «Après avoir ainsi prié, Jésus leva les yeux au ciel et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils afin que ton Fils te glorifie ». Notre Seigneur portait ses regards sur la face de son Père et commençait à prier. Pouvons-nous faire cela ? Notre communion avec le Père est-elle si purifiée que nous ne nous arrêterons pas d’abord à confesser le péché ou nos manquements ? Pouvons-nous porter nos regards sur sa face et commencer à parler de ce que nous avons sur le cœur ?

L’exemple de notre Seigneur ici nous remet en mémoire que lorsque nous venons passer un moment de prière, un moment seuls ensemble, nous devons alors nous assurer que rien ne reste entre nous et Dieu, pas une ombre de péché, rien de charnel, rien d’étranger à son Esprit et que nous chérissons. Il faut que le Seigneur ait pleine liberté d’action en tout temps, de sorte que lorsque nous entrons en sa Présence, nous levions simplement les yeux spirituels et les fixons avec confiance et amour sur sa face bénie.