lundi 7 juin 2021

VERS LA MAISON DU PERE 1/3

 



Par Luis Palau (D'après le magazine « DÉCISION »— N° 87)

« Ne soyez pas si inquiets » dit Jésus. « Croyez en Dieu et croyez aussi en moi. Il y a beaucoup d'endroits où demeurer dans la maison de mon Père et je vais vous préparer une place. Je ne vous l'aurais pas dit si ce n'était pas vrai. Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et vous prendrai auprès de moi afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » (Jean 14:1-3 )

Le ciel, notre espérance

Il y a bien des années que je n'ai pas entendu de message sur le ciel. Nous paraissons souvent embarrassés de parler du ciel. Savez-vous pourtant que c'est l'endroit le plus magnifique qui puisse exister ! Nous ne devrions pas faire preuve de lâcheté lorsque quelqu'un se moque de nous parce que nous espérons aller au ciel après la mort.

Mon père est né en Espagne ; et moi je suis né en Argentine. C'est grâce au travail des missionnaires que mon père et moi-même sommes venus à Christ. Neuf ans après sa conversion à Jésus-Christ, mon père fut atteint d'une maladie mortelle : dix jours après le début de sa maladie, il était mourant et, comme on le fait dans les hôpitaux d'Argentine, on le ramena à la maison. J'avais dix ans ; toute la famille était réunie autour du lit : nous pleurions tous parce que mon père allait mourir. Il était jaune de fièvre, ses lèvres étaient desséchées... Soudain il s'assit sur son lit et se mit à chanter : « Il y a des couronnes là-bas, il y a des couronnes pour vous et pour moi, la palme de la victoire, la palme de la victoire ! » Il chanta ce choeur deux ou trois fois. Epuisé, il laissa ensuite retomber sa tête sur l'oreiller, montra le ciel du doigt et dit : « Je vais être avec Jésus, ce qui est de beaucoup le meilleur. » Deux heures plus tard, mon père était parti pour être avec le Seigneur.

Voilà le souvenir qui me vient à l'esprit quand je pense au ciel. C'est une merveilleuse espérance, pour nous chrétiens, de savoir que le ciel est notre

maison et que, lorsque nous mourrons, nous irons tout droit au ciel pour être avec le Seigneur Jésus-Christ.

On raconte qu'un célèbre prédicateur écossais du siècle dernier, Andrew Bonar, avait l'habitude, chaque matin en se levant, de sortir devant sa porte, de lever les yeux vers le ciel et de dire : « Seigneur Jésus, peut-être aujourd’hui !» Il voulait dire par là que « peut-être aujourd’hui » Jésus reviendrait et le prendrait pour aller au ciel. Quelle magnifique manière de commencer chaque journée ! Voyez-vous, pour le chrétien, le ciel est un lieu aussi réel que lorsqu'il dit par exemple : « Je vais à Paris », « à Marseille » ou « à Strasbourg ». Pour le chrétien, le ciel c'est la maison du Père. N'est-ce pas ce que dit Jésus au chapitre 14 de l'Evangile selon Jean : « Ne soyez pas si inquiets. Croyez en Dieu et croyez en moi. Il y a beaucoup d'endroits pour demeurer dans la maison de mon Père. »

Voilà ce qu'est le ciel : la maison du Père. Pour nous tous, jeunes et vieux, c'est magnifique de savoir où nous irons après la mort. Comment pouvons-nous avoir cette assurance ? En premier lieu, parce que nos péchés ont été pardonnés par le sang de Jésus.