« Bible et prière » 1957/06
L’apôtre Pierre a entendu, en esprit, le chant de Celui qui est vivant et qui a triomphé de la mort. Il a entendu le chant d’allégresse du Christ ressuscité. David qui était un prophète a chanté aussi des paroles sur lui, sur Jésus le vainqueur de la mort et ces paroles se sont pleinement réalisées, en Jésus-Christ :
"Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.” Actes 2:27, 28.
L’apôtre Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, déclare ici que David ne parlait pas de lui-même, en prononçant ces paroles, car David est mort et a été enseveli; son corps a vu la corruption et il n’est pas encore ressuscité, mais il est clair que David parlait ici de Jésus-Christ.
"C’est la résurrection de Christ qu’il a prévue" Actes 2:31.
C’est avec la prière du Psaume 22, sur les lèvres, que Jésus-Christ entra dans la mort, chargé de tout le péché du monde. Il a crié :
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?”
Et c’est dans la joie et l'allégresse du Psaume 16 et sans le fardeau du péché qu’il est revenu à la vie. Il a chanté : "Il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite.”
Il n’était pas possible, dit le Saint-Esprit par l’apôtre Pierre, que Jésus fût retenu par la mort. Au-dessus de la Croix, il y avait le "ne fallait-il pas ?” de l’amour de Dieu qui voulait sauver l’humanité. Jésus a dit :
"Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses ?" Luc 24:26.
Sur la tombe ouverte de Jésus-Christ, il y avait le "il fallait” de la justice satisfaite de Dieu ; le Christ avait accompli la volonté de Dieu, c’est pourquoi il a dit lui-même :
"Ne fallait-il pas que le Christ entrât dans sa gloire ?” Luc 24:26.
La résurrection de Jésus-Christ est devenue le sujet central de tout le message du salut, en Christ. C’est avec toute la puissance du Saint-Esprit que le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a rendu ce témoignage :
"C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins.” Actes 2:32.
La vie est sortie de la mort ! La vie a triomphé ! La vie est apparue, tout à nouveau, dans le Ressuscité. La vie est à la disposition de quiconque la désire, car Il a dit :
"Car je vis, et vous vivrez aussi.” Jean 14:19.
Et maintenant, cette invitation est pour tous les temps :
"Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie gratuitement.” Apocal. 22:17.
Parce que Jésus-Christ est ressuscité, tu peux recevoir, aujourd’hui, la vie éternelle, tu peux devenir "intérieurement vivant". Mais tant que nous serons sur la terre, nous porterons encore le corps du péché et de la mort.
"Nous attendons la rédemption de notre corps.” Romains 8:23.
Mais nous ferons aussi, dans notre corps, l’expérience de sa résurrection, lorsque Jésus-Christ apparaîtra sur les nuées et lorsque tous les croyants revêtiront le corps de gloire qui sera semblable au corps de résurrection de notre Seigneur.
C’est là, la victoire sur la mort. Nous pouvons, comme rachetés, nous tenir devant la mort en vainqueurs ; elle a perdu pour nous toute sa terreur, car il est vrai :
". . . qu’il délivra tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie, retenus dans la servitude.” Hébr. 2:15.
Mais, la preuve du triomphe de Jésus-Christ sur la mort est l’élévation à la droite de Dieu du Prince de la Vie ressuscité. David n’a pas seulement vu, en esprit, la résurrection du Vainqueur de la mort qui devait venir, il a vu aussi son élévation, sur le trône de Dieu. Quelle vision prophétique ! David n’est pas monté au ciel, mais il parle du triomphe de Jésus-Christ. C’est ce dont témoigne l’apôtre Pierre, inspiré par le Saint-Esprit :
"Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds- toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.” Actes 2:34,35. (Ps. 110:1).
C’est là, le fait avec lequel nous devons compter, aujourd’hui. Nous devons Le voir, comme David l’a vu, à la droite de Dieu, sur le trône du Souverain du monde. David a cru ce que Dieu lui montrait, bien qu’il ait vécu mille ans avant la venue de Jésus-Christ, sur notre terre. Et nous, qui vivons 2 000 ans, après sa venue, comptons-nous, avec autant de certitude, sur le triomphe de Jésus-Christ qui a été élevé et glorifié ?