Lucien Vivier (Dimanche 3 Novembre 1985
(Sébastopol)
(Psa. 31/1-18)
Oh ! dans l’Ecriture nous voyons
les deux tendances : ceux qui ont dit au Seigneur « nous ne voulons pas que tu règnes sur nous » et ceux
qui désirent que le Seigneur règne sur eux « règnes
sur nous ».
Il a donné sa vie pour nous, aussi nous
pouvons faire quelque chose maintenant pour lui.
Alors, j’attire toujours votre attention
sur le verset « Mes temps sont
dans tes mains. »
Mes
temps : Ca c’est à moi,
c’est mon affaire, c’est le temps que Dieu me donne. C’est un temps
relativement court, je le répète, mais suffisant pour faire tout ce que j’ai à
faire sur la terre, même si je n’y passais que quelques années. Mes temps,
c’est défini.
Ta
main : Ca ça touche Dieu, ce
n’est plus la temporalité, ça touche l’Eternité.
Alors, si mes temps qui sont courts sont
dans ta main qui est Eternelle, mes temps seront éternels.
Ah ! frères et sœurs, lorsque nous
nous plaçons dans la main du Seigneur, nous avons la vie Eternelle, alors nous
avons le temps de l’adorer pendant l’éternité. Oh ! heureux ceux qui sont
dans sa main.
Le Seigneur sera la sécurité de tes
temps, l’éternité de tes temps.
Il y a dans (ESAIE
33/6) « tes
jours seront en sûreté. »
Pourquoi le Seigneur sera-t-il la sûreté
de nos jours ?
Parce que le Seigneur tient dans sa main notre passé. Oui. Et qu’en
a-t-il fait ? Il l’a pardonné frères et sœurs ; nos péchés ont été
pardonnés, ceux commis depuis le temps de votre enfance. Si vous appartenez au
Seigneur, ce temps passé dans le péché a été effacé par lui et par le sang
précieux qu’il a versé à la croix. Donc il est maître du temps passé.
Et
dans le temps présent, il suscite
constamment par l’Esprit de Dieu, et par la parole de Dieu, des élans de foi,
d’adoration, d’actions de grâce, de reconnaissance. Le temps présent, le Seigneur voudrait que nous l’utilisions à lui
donner gloire.
Des Eglises n’ont pas su faire cela
comme celle de THYATIRE dans l’Apocalypse, et pourtant le Seigneur dit : (APO. 2/21) « Je lui ai donné du temps pour se repentir. » Mais
ce temps, elle l’a utilisé ailleurs.
Alors, notre présent il le tient dans
sa main, il suscite et il inspire la foi, il suscite des décisions en nous
et j’aimerai insister sur ces choses.
Voyez-vous, lorsque c’est le travail
d’un homme ; un homme qui nous parle, nous conseille, même un homme qui
nous prêche l’Ecriture Sainte, et qu’il le fait avec la beauté, la force du
langage, avec la perfection du style ; si le Seigneur par son Esprit ne
vient pas travailler nos cœurs, ces gens qui nous parlent, parlent pour rien. Même s’ils disent des choses agréables.
Mais ce qui est important, amis, c’est
lorsque l’Esprit de Dieu suscite en nous ces besoins de faire ce qui a été dit.
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EXEMPLE : J’écoute un grand orateur, et je dis « Oh !
comme il dit de belles choses, comme ça a fouillé mon cœur ». Seulement le
malheur dans bien des cas c’est que tout cela n’a rien produit en nous, je suis
resté le même. Ca a fait marcher un peu ma tête et c’est tout.
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Mais je me
souviens lorsque j’étais jeune converti et que j’écoutais la parole de Dieu, et
que des hommes de Dieu parlaient sur la prière ou la consécration, aussitôt la
réunion finie, je n’avais qu’un désir, rentrer chez-moi, m’enfermer dans ma
chambre, me tenir une heure ou deux en la présence du Seigneur pour être
secouru, renouvelé.
Cette
parole-là avait suscité en moi quelque chose. Et il n’y a que celle-là qui a de
la valeur, celle qui nous amène à réaliser le plan de Dieu. Tout le reste c’est du bavardage et ça ne vaut pas un
sou.
Le Seigneur nous inspire des
décisions. Nos décisions devraient venir de la parole de Dieu.
Et
enfin, notre avenir eh
bien ! si nous sommes dans sa main aujourd’hui, demain qui pourra nous en
sortir. Le Seigneur a dit : « Nul ne les ravira
de ma main. » Oh ! c’est une sécurité, mais ne croyons pas à la sécurité
Eternelle, croyons que le Seigneur
Jésus est notre sécurité, et aussi longtemps que nous sommes cachés
en lui et que nous sommes dans sa main, alors là nous n’avons rien à craindre.
Nous ne disons pas : «une fois sauvé, sauvé pour toujours » mais nous
disons « une fois dans sa main et aussi longtemps que j’y reste, alors je
suis sauvé. » Alors ce sauveur-là, il nous sort de notre angoisse, de nos
luttes ; il fait de nous des vainqueurs. Il changera notre tristesse en
joie et il réduira pour toujours ce qui est mortel au silence, dans nos cœurs,
dans nos vies, et un jour même dans nos corps.
A1ors que nos temps restent dans sa main
et faisons tout ce qui est nécessaire pour y rester ; car nous avons le
pouvoir et l’autorité d’en sortir. Mais que jamais pareille pensée ne traverse
notre cœur et que notre prière soit : « que je reste éternellement dans ta
main. »