lundi 26 septembre 2022

LE TEMPS 3/3

 

Lucien Vivier (Dimanche 3 Novembre 1985 (Sébastopol)

 (Psa. 31/1-18)

Oh ! dans l’Ecriture nous voyons les deux tendances : ceux qui ont dit au Seigneur « nous ne voulons pas que tu règnes sur nous » et ceux qui désirent que le Seigneur règne sur eux « règnes sur nous ».

Il a donné sa vie pour nous, aussi nous pouvons faire quelque chose maintenant pour lui.

Alors, j’attire toujours votre attention sur le verset « Mes temps sont dans tes mains. »

Mes temps : Ca c’est à moi, c’est mon affaire, c’est le temps que Dieu me donne. C’est un temps relativement court, je le répète, mais suffisant pour faire tout ce que j’ai à faire sur la terre, même si je n’y passais que quelques années. Mes temps, c’est défini.

Ta main : Ca ça touche Dieu, ce n’est plus la temporalité, ça touche l’Eternité.

Alors, si mes temps qui sont courts sont dans ta main qui est Eternelle, mes temps seront éternels.

Ah ! frères et sœurs, lorsque nous nous plaçons dans la main du Seigneur, nous avons la vie Eternelle, alors nous avons le temps de l’adorer pendant l’éternité. Oh ! heureux ceux qui sont dans sa main.

Le Seigneur sera la sécurité de tes temps, l’éternité de tes temps.

Il y a dans (ESAIE 33/6) « tes jours seront en sûreté. »

Pourquoi le Seigneur sera-t-il la sûreté de nos jours ?

Parce que le Seigneur tient dans sa main notre passé. Oui. Et qu’en a-t-il fait ? Il l’a pardonné frères et sœurs ; nos péchés ont été pardonnés, ceux commis depuis le temps de votre enfance. Si vous appartenez au Seigneur, ce temps passé dans le péché a été effacé par lui et par le sang précieux qu’il a versé à la croix. Donc il est maître du temps passé.

Et dans le temps présent, il suscite constamment par l’Esprit de Dieu, et par la parole de Dieu, des élans de foi, d’adoration, d’actions de grâce, de reconnaissance. Le temps présent, le Seigneur voudrait que nous l’utilisions à lui donner gloire.

Des Eglises n’ont pas su faire cela comme celle de THYATIRE dans l’Apocalypse, et pourtant le Seigneur dit : (APO. 2/21) « Je lui ai donné du temps pour se repentir. » Mais ce temps, elle l’a utilisé ailleurs.

Alors, notre présent il le tient dans sa main, il suscite et il inspire la foi, il suscite des décisions en nous et j’aimerai insister sur ces choses.

Voyez-vous, lorsque c’est le travail d’un homme ; un homme qui nous parle, nous conseille, même un homme qui nous prêche l’Ecriture Sainte, et qu’il le fait avec la beauté, la force du langage, avec la perfection du style ; si le Seigneur par son Esprit ne vient pas travailler nos cœurs, ces gens qui nous parlent, parlent pour rien.  Même s’ils disent des choses agréables. Mais ce qui est important, amis, c’est lorsque l’Esprit de Dieu suscite en nous ces besoins de faire ce qui a été dit.

ü  EXEMPLE : J’écoute un grand orateur, et je dis « Oh ! comme il dit de belles choses, comme ça a fouillé mon cœur ». Seulement le malheur dans bien des cas c’est que tout cela n’a rien produit en nous, je suis resté le même. Ca a fait marcher un peu ma tête et c’est tout.

ü  Mais je me souviens lorsque j’étais jeune converti et que j’écoutais la parole de Dieu, et que des hommes de Dieu parlaient sur la prière ou la consécration, aussitôt la réunion finie, je n’avais qu’un désir, rentrer chez-moi, m’enfermer dans ma chambre, me tenir une heure ou deux en la présence du Seigneur pour être secouru, renouvelé.

Cette parole-là avait suscité en moi quelque chose. Et il n’y a que celle-là qui a de la valeur, celle qui nous amène à réaliser le plan de Dieu. Tout le reste c’est du bavardage et ça ne vaut pas un sou.

Le Seigneur nous inspire des décisions. Nos décisions devraient venir de la parole de Dieu.

Et enfin, notre avenir eh bien ! si nous sommes dans sa main aujourd’hui, demain qui pourra nous en sortir. Le Seigneur a dit : « Nul ne les ravira de ma main. » Oh ! c’est une sécurité, mais ne croyons pas à la sécurité Eternelle, croyons que le Seigneur Jésus est notre sécurité, et aussi longtemps que nous sommes cachés en lui et que nous sommes dans sa main, alors là nous n’avons rien à craindre. Nous ne disons pas : «une fois sauvé, sauvé pour toujours » mais nous disons « une fois dans sa main et aussi longtemps que j’y reste, alors je suis sauvé. » Alors ce sauveur-là, il nous sort de notre angoisse, de nos luttes ; il fait de nous des vainqueurs. Il changera notre tristesse en joie et il réduira pour toujours ce qui est mortel au silence, dans nos cœurs, dans nos vies, et un jour même dans nos corps.

A1ors que nos temps restent dans sa main et faisons tout ce qui est nécessaire pour y rester ; car nous avons le pouvoir et l’autorité d’en sortir. Mais que jamais pareille pensée ne traverse notre cœur et que notre prière soit : « que je reste éternellement dans ta main. »