lundi 26 décembre 2022

PAIX SUR LA TERRE 2/2

 

E- EVRARD. (Rayon parmi les ombres)

■ Pour retrouver notre innocence, il nous faut passer par une transformation intérieure profonde et totale : Obtenir la libération du passé, puis une nature nouvelle, un cœur des pensées, des sentiments nouveaux. « A moins de naitre de nouveau, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Ce n’est certes pas la science humaine qui fait ce miracle, mais la miséricorde de Dieu le réussit. En Jésus se trouve l'innocence. En recevant Jésus, nous recevons une nouvelle innocence. Son nom signifie « Sauveur », car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés, exactement de « leurs péchés », car il ne s’agit pas seulement de péchés collectifs, mais de péchés individuels, ce qui est toujours plus humiliant. Si donc vous recevez Jésus, comme Sauveur et Seigneur, vous recevez sa nature et son innocence. Il vit en vous et vous en lui, et « si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles ». Les choses vieilles sont le mensonge, l'orgueil, les convoitises, la haine, la violence ; les choses nouvelles sont la vérité', l’humilité, le dévouement, la douceur, l'amour, la paix et la joie. Cela ne vient pas de nous, mais bien de lui, en qui nous croyons et à qui nous nous donnons.

Mais alors, quelle paix merveilleuse, Christ, le Prince de la paix, apporte : « La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence — même celle des plus fins diplomates — gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ». Ce n’est pas notre paix, c'est la paix de Dieu. Ce n'est pas nous qui la gardons, c'est elle qui nous garde, dans nos sentiments et nos pensées, et nous empêche de nous égarer encore, de nous pervertir, de nous aigrir et d'avoir recours à la guerre. Ce n'est pas en nous abritant derrière des armées que nous sommes gardés en paix, mais en nous réfugiant en Jésus-Christ... « qui s'est abaissé lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, et même jusqu'à la mort sur la croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu le Père. »

      Que faites-vous donc, les hommes pieux ?

     Vous le voyez, nous cherchons à vous communiquer le secret de la paix.

Cette paix, rien ne la trouble,

Dangers, douleurs, ni travaux.

Dans le combat qui redouble

Elle fait notre repos.

C'est un besoin d'en parler qui nous contraint, et c’est un bonheur et un honneur aussi que de vous annoncer la paix qui est descendue du ciel, venue vers vous en la personne de l’enfant de Bethléem, annoncé par les prophètes, désiré par les nations. « C'est lui qui est notre paix » ! Un jour s’approche, qui sera, non pas « le grand soir », mais la grande aurore. Alors, il paraîtra, dictera la paix aux nations, qui de leurs épées forgeront des socs de charrues, et de leurs lances des serpes ; mais il fera aussi justice de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de paix, qui n'auront pas cru ni accepté le message :      .         .

Gloire à Dieu ! Paix sur la terre ! Bienveillance envers les hommes !