J. Hoffmann « la bonne
nouvelle 1991 »
« C'est
par la foi qu'ils traversèrent la mer... »
Hébreux 11:29
Nous
voici donc embarqués pour la traversée d’une nouvelle année.
C'est un peu une croisière-surprise, car nous ne savons pas à l'avance où nous
portera le vent qui « souffle où il veut » (Jean 3:8).
Parfois se lève un léger vent du sud et l'on se croit maître de son destin
(Actes 27:13). Ou alors se déchaîne un vent impétueux qui fait
aller à la dérive (Actes 27:14), emportant les âmes mal affermies «
à tout vent de doctrine » (Ephésiens 4:14).
Et quand des vents contraires font rage et que nous sommes saisis de frayeur
(Matthieu 14:24), nous pouvons invoquer celui qui peut les apaiser,
Jésus-Christ, à qui obéissent les vents et la mer (Marc 4:39-40).
Il
ne suffirait toutefois pas d'avoir le bon vent en poupe, ou de filer à toute
vapeur, si le pilotage était mal assuré. Jacques disait : «
Les navires qui sont grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés
par un très petit gouvernail » (Jacques 3:4).
Est-ce que Christ tient vraiment la barre de notre vie ?
Se trouve-t-il réellement à bord de notre embarcation ? Sinon,
accueillons-le en ce début d'année et, par un acte de foi, cédons-lui le
gouvernail. Il nous fera passer entre les écueils par un chenal balisé
conduisant à bon port.
Voguons
donc, le cap mis sur la meilleure destination, et bon vent pour la traversée !