L. Vivier
- Jeudi le 18 Février 1971
(Sébastopol)
(Jean 3/7) « Il faut que vous naissiez de nouveau »
Jésus
a parlé du lavage de son enfant par la Parole de Dieu, et ce n'est
qu'après, que le baptême d'eau prend toute sa signification.
(Eph. 5/26)
« afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifié par le
baptême d'eau ».
Ici, le mot
« baptême » n'est pas exact, il n'est pas dans l'original où il est
dit ceci : « Il s'est livré Lui-même après l'avoir purifiée
par le lavage d’eau ».
Ceci veut dire que, par
la parole, Dieu nous lave et nous purifie, mais ce n'est pas le baptême d'eau
par immersion qui nous purifie.
(Jacq. 1/18)
« Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité ».
Il nous a recréés par la
Parole de vérité.
(1 Pier. 1/22-24) « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la
vérité,………puisque vous avez été régénérés………par la Parole vivante et permanente
de Dieu. »
C'est la Parole de Dieu
qui produit en nous ce merveilleux travail, et si nous acceptons la Parole,
l’Esprit de Dieu se met aussitôt à 1’œuvre dans nos vies pour nous régénérer,
nous recréer, faire de nous une nouvelle créature, un homme nouveau, une
femme nouvelle.
Alors, à partir de là, nous
demandons à être baptisés.
Le baptême d'eau
n'est que le signe, de notre mort et de notre résurrection.
Nous avons encombré nos sanctuaires
de gens baptisés, mais non régénérés, car ils ont confondu le lavage par la
Parole avec le baptême par immersion.
N'avez-vous jamais réalisé
que, du fait qu'une personne descende dans les eaux du baptême, vous en
faites aussitôt votre frère ou votre sœur; mais ce n'est pas le baptême qui
compte, il n'a sa valeur que, si avant lui, un travail de cœur, d'âme et
d'esprit a été opéré; sinon, c'est un bain que l'on a pris.
Pour celui qui n'est pas
régénéré, le baptême d'eau ne signifie rien.
Alors nous pouvons faire
d'un homme, d'une femme, notre frère ou notre sœur parce qu'il a été baptisé et
regarder comme des ennemis un homme ou une femme qui n'aura pas été baptisé,
mais qui aura une authentique vie chrétienne.
Non ; c'est la pratique
d'œuvres dignes de Dieu qui fait de nous d'authentiques chrétiens.
Ø Celui qui est baptisé et qui vit en concubinage, qu'a-t-on à l'appeler : frère ! ou sœur ! c'est
un païen.
Ø Celui qui a été baptisé et qui boit plus que de raison, ce n'est pas un frère, mais un païen.
Dans l'Eglise de
Jésus-Christ, il n'y a pas assez de chrétiens nés de nouveau, ayant 1a nature
du Seigneur Jésus.
Si nous ne prenons pas
garde, nous aurons tôt fait de tomber dans les mêmes pièges que les docteurs et
les chrétiens des premiers siècles.
Nous ne pouvons pas
nous recréés nous-mêmes ;
Certains ont essayé de
devenir meilleurs, mais ils n'ont pas pu, car il nous faut le secours de
Dieu.
Cessons de mettre notre
espoir en nous-mêmes, dans les hommes, dans les institutions chrétiennes, dans
la chair, et croyons que Dieu peut faire en nous un travail de recréation.
Nous avons voulu
aider Dieu dans nos réunions de prière ; dans ces excitations malsaines, nous avons cru que nous faisions des
progrès, mais en réalité, nous marchions comme des écrevisses. De là, tant de
pertes dans nos Eglises, tant de gens qui font naufrage en route, parce qu'ils
ne sont pas régénérés, ils ont essayé par la chair de réformer leur voie.
Je ne suis rien, je ne vaux
rien, je ne peux rien, mais LUI peut le faire.
La foi, c'est croire que
Dieu peut faire cela en moi, qu'Il est actif dans ma vie pour
accomplir ces choses ; et bientôt vous aurez retrouvé la paix, la tranquillité,
le repos. Le diable vous dira : « tu as perdu la vie, tu es
mort, tu es sec comme de l'amadou ! » mais n'en croyez rien,
continuez à faire confiance au Seigneur et vous verrez que les choses
changeront en vous. Vous verrez les tentations s'éloigner de vous, elles
perdront de leur attrait, de leur force ; pourquoi ? parce que vous
êtes en train de vraiment mourir ; et le Jour où nous mourrons, le mal ne
trouve plus à se manifester en nous.
Notre chair est trop
active trop de gens l'excite.
Rappelez-vous jour après
jour, que nous ne pouvons rien, nous sommes nuls, nous n'avons aucun
pouvoir ; c'est le travail de Dieu et aussi longtemps que nous n'avons
pas la foi en cette vérité, nous ne pouvons pas faire de grands progrès, nous
serons toujours aussi méchants, mesquins, fourbes, hypocrites, malins, même en
priant des heures par jour car de notre bouche les méchancetés sortent après
les louanges.
Et je dis cela ce soir,
pour que les prières, soient mieux dirigées et que notre Eglise fasse
des progrès.
Réunissons-nous pour
devenir meilleurs et tâchons de trouver les moyens pour arriver à cet équilibre
spirituel.
Dans l’Eglise de Pentecôte, nous nous sommes encensés,
mais i1 nous faut regarder dans nos vies, dans nos cœurs et devenir des
chrétiens meilleurs, plus spirituels, moins charnels. Dieu est prêt à nous
aider, sans même que nous nous en apercevions aussitôt et peut-être on nous le
fera remarquer