lundi 17 avril 2023

NAITRE UNE FOIS MOURRIR DEUX FOIS, NAITRE DEUX FOIS MOURRIR UNE FOIS

 

F..  (En avant 1934/8)

 

Nous sommes tous nés une fois pour entrer dans ce monde ; nous avons tous à mourir une fois pour en sortir.

Chacun est d'accord sur ce point ; mais ce que chacun ne sait pas, c'est que, à côté de cette naissance et de cette mort qu'on peut nommer naturelles, il y a une autre naissance et une autre mort qui fixent notre sort pour l'éternité.

- Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu, disait Jésus. (Jean 3/3.)

Par notre naissance, nous entrons dans un monde condamné, perdu, à la condamnation duquel nous participons tous sans exception.

Il n'y a point de distinction.

Il n'est pas ici question de riches ou de pauvres, de nobles ou de bourgeois, d'honnêtes gens ou de criminels, de protestants ou de catholiques.

Tous nous avons en nous-mêmes, par droit de naissance, le principe de la condamnation éternelle".

Voici donc deux morts devant nous : La mort naturelle d'abord, qui termine notre vie sur cette terre ; puis une seconde mort qui est la mort éternelle, la condamnation définitive, l’enfer.

C'est de cette situation que Jésus-Christ est venu nous retirer.

Fils de Dieu envoyé par Dieu, il se présente à nous comme celui qui, seul, a la puissance de nous sauver, et Il a donné sa vie pour cette œuvre. C'est par un acte de confiance en lui que nous pouvons être sauvés. Dieu pond à notre foi en mettant en nous le principe d'une vie nouvelle : la vie éternelle.

Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle . . . Il n'est plus sujet à la condamnation ; il est passé de la mort à la vie ; il ne mourra pas pour toujours.

C'est là un don de Dieu, un acte de puissance, un miracle qui s'appelle la nouvelle naissance et sans lequel aucun homme ne pourra jamais échapper à la condamnation.

Ni mérites, ni vertus, ni actes de dévotion, ni bonnes dispositions, ni sacrifices d'aucune sorte, ne peuvent en aucune manière produire ce résultat, ou être substitués à cet acte de la grâce divine qui divise les hommes sur cette terre déjà en deux classes :

-ceux qui n'ont passé que par une seule naissance, la naissance naturelle ;

-Ceux qui sont nés de Dieu, et qui ont passé par la nouvelle naissance. Ceux-ci sont participants de la nature divine (Pierre l, 4).

Ces deux catégories sont absolument distinctes aux yeux de

Dieu, bien qu'elles ne soient pas toujours visibles pour les hommes ; car beaucoup peuvent avoir l'apparence de la vie sans la vie, les formes de piété sans avoir passé par cette nouvelle naissance.

Pour les premiers, la mort qui termine leur vie terrestre, marque seulement la fin des jours que Dieu leur donnait pour se repentir et revenir à lui. Si, après avoir été mis en demeure d'accepter le salut, ils sont restés sourds aux appels de Dieu, Dieu les retire, et le jugement final ne fait que constater ce qu'ils sont, ce qu'ils ont voulu être : séparés de Dieu pour toujours, voués à la réprobation pour l'éternité ; c'est la seconde mort.

Quant aux seconds, ceux qui sont nés de Dieu, ceux qui sont des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, ils savent dès maintenant qu'ils ont à tout jamais échappé à la condamnation, à l’enfer ; la mort qui termine leur vie sur cette terre ne fait que leur ouvrir la porte du ciel, et les fait entrer dans la gloire.

- Et maintenant, choisissez : que voulez-vous ?

Naître une fois, - mourir deux fois ?

Naître deux fois, - mourir une fois ?