lundi 4 septembre 2023

JESUS ACCORDE LE REPOS PROMIS

 

L’étudiant adulte 1962/02

 PASSAGE DE L’ECRITURE : Jean 20 : 1-21 ; Hébreux 4 : 1-13.

 

Dans Hébreux 4, il est beaucoup parlé d’entrer dans le repos de Dieu. Par conséquent, l’écrivain sacré s’en rapporte au plan de Dieu envers Israël pour entrer en Canaan. Dieu décrit ce pays comme un lieu de repos. Il désirait donner aux Israélites la prospérité, la paix et la bénédiction dans ce pays. Ce devait être un endroit où ils pourraient vivre en communion paisible avec Lui.

Mais le mot « repos » a une plus grande signification pour nous dans la dispensation de l’évangile. Le mot grec traduit par repos signifie une place d’arrêt, où l’on amène quelque chose à sa fin. Pour Israël, entrer en Canaan signifiait la fin de l’ancienne vie et le commencement d’une nouvelle. Entrer dans l’Evangile signifie la même chose pour nous.

Canaan a souvent été dépeint comme un type du ciel, mais il a aussi un aspect actuel. Il montre la vie du croyant dans l’Esprit, sur la terre. Dans notre « repos » ou « Canaan », nous cessons de vivre notre propre vie, nos propres plaisirs, nos propres œuvres.

Comment une telle vie est-elle possible ? Par la puissance de résurrection d’un Christ ressuscité. La puissance du Saint-Esprit qui ressuscita Jésus d’entre les morts est à l’œuvre dans la vie du croyant, lui donnant spirituellement tout ce que Dieu voulait que Canaan donnât naturellement.


                           (I)     La foi nécessaire.

Comment entrer dans ce repos que Dieu a préparé pour nous ? Israël n’a pas pu entrer à cause de son incrédulité. Nous ne pouvons y entrer que par la foi. Nous devons reconnaître et apprécier que nous sommes participants de Christ et de son œuvre accomplie. Nous avons tout pleinement en Lui et nous pouvons compter sur Lui : Tout comme Josué (le même mot hébreu que Jésus) conduisit Israël en Canaan, Jésus peut nous conduire dans ce genre de vie que Dieu a préparée pour ses enfants.

Nous devons compter sur le fait que Jésus est au ciel pour nous procurer la vie céleste sur cette terre. Par Christ, nous avons l’assurance d’entrer dans ce genre de vie. Jésus est assis sur le trône, maintenant en nous sa puissance céleste, nous gardant en communion avec le Père.


                            (II)     Le repos permanent.

Bien qu’Israël ne put entrer dans le repos de Dieu, la promesse reste toujours valable. L’incroyance de quelques-uns ne rend pas nulles les promesses de Dieu. Notez ceci. Les promesses de Dieu ne s’appliquent pas seulement au futur. Par le ministère du Saint-Esprit dans nos vies, nous pouvons, dans le présent, avoir un « avant-goût de la gloire divine ».

Ceci est un genre inhabituel de repos, mais c’est celui dont Dieu se réjouit. L’écrivain des Hébreux parle de la cessation de nos propres œuvres comme finirent les siennes. Dieu s’est-il reposé parce qu’il était fatigué ? Non. Le mot « repos » signifie aussi cesser. Le septième jour de la création, Dieu cessa ses œuvres créatives.

Mais Dieu travaille encore. S’il cessait de le faire, l’univers s’écroulerait. C’est pourquoi ce repos doit signifier un genre différent d’œuvres que Dieu faisait. Son œuvre actuelle est en relation avec le plan de Salut. Il y trouve un repos en la faisant.

Il y a ici un important rapport avec le mot sabbat, qui signifie également repos. En ces jours-là, le peuple de Dieu devait se reposer de ses propres œuvres, mais les sabbats n’étaient pas nécessairement des jours d’inactivité.

Essayons maintenant d’appliquer cela à nous-mêmes. Le repos que Dieu désire pour nous n’est pas entièrement passif, mais plutôt la fin de nos propres efforts et l’abandon de nous-mêmes à l’œuvre de Dieu.

Il y a certains pas de développement à cet égard.

1.    L’inconverti vit complètement pour lui-même, laissant Christ dehors.

2.    Le chrétien faible, charnel, se met lui-même en premier, et laisse compléter par Christ ce qui manque.

3.    Le chrétien plus avancé place Christ premier, mais laisse encore de la place pour lui-même.

4.    L’homme qui est tout-à-fait développé en Christ et est mort à lui-même, dit : « plus moi, mais Christ et Lui Seul ».

Un autre aspect du repos est le partage avec Dieu de son œuvre de rédemption. Il y a activité, mais elle est si libre d’effort propre et si pleine de joie et de paix de Dieu, que c’est le repos — repos au sein du travail.


                           (III)     La paix donnée.

Lorsque Jésus sortit du tombeau et apparut à ses disciples, ses premières paroles furent : « La paix soit avec vous ». Cela est directement en rapport avec le repos dont nous parlons.

La paix, dans le sens dont Jésus parle, est plus que l’absence de lutte et de guerre. Elle inclut la somme totale du salut et ce que Dieu désire pour nous d’avoir complètement transformé, corps, âme et esprit. C’est la vie abondante qu’il a promise.

Indépendante des circonstances extérieures, la paix de Dieu règne dans nos cœurs, et nous rend capable d’entrer dans le repos permanent réservé au peuple de Dieu.