lundi 8 janvier 2024

CONSECRATION CHRETIENNE 1/2


Es. 52:11 « Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Eternel. »

1 Thes 5:23 « Que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps soit conservé irrépréhensible lors de l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ. »

Le mot « consécration » semble être, par lui-même, absent du vocabulaire du NT. Il est, certainement, l'étroit synonyme du mot « sanctification ». Lorsqu'un chrétien est réellement sanctifié, il est entièrement consacré au Seigneur ; ou, pour mieux dire, c'est dans la mesure où Dieu a accompli Son œuvre de sanctification dans le cœur d'un chrétien que ce dernier peut s'offrir au Seigneur dans une plus complète consécration.

Nous arriverons à pénétrer le « sens spirituel » du mot « consécration » en recourant à la signification des trois mots employés dans l'original de l'Ancien Testament.

1°. — Consacrer (charam) : dans le sens de « dévouer », c'est-à-dire faire un vœu, comme dans le passage du Prophète Michée 4:13 « Tu consacreras leurs biens à l'Eternel, leurs richesses au Seigneur de toute la terre ». La version de la B.A. s'exprime ainsi : « Je vouerai leurs gains... » et ajoute en note : le terme hébreu signifie « consacrer comme interdit ».

L'interdit appartenait à Dieu. Les gains injustes des conquérants, fruits du pillage, devaient revenir à l'Eternel qui est le Maître souverain.

2°. — Sanctifier (quadesh) : c'est-à-dire « mettre à part ». Par exemple (Ex 28:3) au sujet des vêtements sacrés : « ...ils feront les vêtements d'Aaron, afin qu'il soit consacré et qu'il exerce son sacerdoce ».

3°. — Séparer (néser) : ce mot a sensiblement le sens du précédent. Il en est constamment question dans la consécration des sacrificateurs. Voyez Ex 29:9 « Tu consacreras Aaron et ses fils ». (v. 29) : « On les oindra et on les consacrera ». (v. 35) : « Tu emploieras sept jours à les consacrer », etc.

Ces quelques considérations nous font comprendre qu'en ce qui concerne la consécration chrétienne il s'agit de faire une promesse à l'Eternel, un vœu. De se livrer à Lui pour être « mis à part », « sanctifié » et « séparé » du monde et du péché.

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Il y aurait mille choses excellentes à dire sur ce sujet de la consécration, effleurons-en quelques-unes :

Nos dons naturels, pour ne parler que de ceux-là, sont-ils livrés au Seigneur ?

Notre grand Adversaire sait fort bien tirer parti au maximum des prétendus avantages de notre nature pour flatter notre orgueil et lui faciliter son épanouissement. Que ces dons, si dons il y a, soient réellement consacrés au Seigneur car ils lui appartiennent de droit. Réfléchissons, frères et sœurs, sous le regard de Dieu et présentons-Lui nos dons naturels en offrande solennelle et si obscurs et si ignorés soient-ils de nous, offrons-les Lui pour qu'IL les emploie et les sanctifie comme il convient.

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