Il
y a plusieurs années j'étais à Atlanta, en Géorgie, j'essayais d'avoir un avion
pour Charlotte, en Caroline du Nord, afin de rendre visite à mon père et ma
mère.
Je réussis à avoir mon billet
à la dernière minute, et j'étais assis dans l'avion quand soudain le
responsable des vols a demandé, "Mr Wilson, s'il vous plaît." J'ai
levé la main. "Vous devez descendre de l'avion," dit-il, "car
il y a un monsieur qui a acheté son billet avant vous. Mais il est arrivé en
retard au terminal."
Je
dois confesser que je me suis plaint. "C'est quoi cette façon de mener
les affaires ?" J'ai demandé.
Ils
ont descendu mes bagages de l'avion. Le prochain vol était dans plusieurs
heures, aussi, au lieu d'attendre, j'ai pris un taxi et me suis rendu à la
station des bus à Atlanta. Il y avait justement un bus prêt à partir, et on m'a
dit de monter et de payer mon trajet au prochain arrêt. Quand nous avons
atteint cet arrêt, j'ai téléphoné à mon père pour lui dire que je ne prenais
pas l'avion mais que je venais en bus. Il répondit au téléphone en disant, "Qui
est à l'appareil ?" Je lui dis, "C'est moi, ton fils."
"Mon
fils ! Oh mon fils…" Il répétait sans cesse. Et moi je ne comprenais pas,
ça n'avait aucun sens pour moi.
Finalement il me dit, "Mon
fils, l'avion que tu m'avais dit que tu devais prendre s'est écrasé, et tous
les 23 passagers sont morts." J'étais abasourdi. Je me suis dit que si
Dieu avait épargné ma vie, c'est qu'il avait une œuvre pour moi à accomplir. Si
Dieu avait dirigé les choses comme moi je voulais, je serais mort et incapable
d'accomplir mon ministère. Pour cette raison j'ai choisi Ro. 8:28, comme
étant le verset de ma vie. "Toutes choses concourent au bien de ceux
qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein."