lundi 14 octobre 2019

SAVOIR SE REPENTIR 1/2


par Maurice Farelly (Radio réveil 1979/03)

La Bible parle fréquemment du péché. Dans la pensée des hommes d’aujourd’hui, le terme de péché est assez impopulaire. Il provoque l’ironie et les haussements d’épaules. L’incrédulité est devenue telle que la plupart des gens rejette toute référence à Dieu, à sa loi, à sa volonté, revendiquant le droit de faire ce qu’ils veulent, sans être coupables... Alors que les ordonnances de Dieu sont faites pour notre préservation et notre épanouissement, et non pour nous brimer.
L’histoire biblique exprime diverses formes de péché et nous en retiendrons trois d’entre elles.
- La première est illustrée par l’histoire du roi David, repris par le prophète Nathan, lorsqu’il commit un grand et double péché en prenant la femme d’Urie qu’il fit assassiner. Or David était un homme bon, efficace et exceptionnel pour son temps. C’était un homme pieux, qui vivait profondément sa foi en Dieu et qui était qualifié — selon l’expression biblique — «d’homme selon le coeur de Dieu». Et voici qu’il accomplit son double forfait! Sa conscience ne l’arrête pas... Seulement plus tard, lorsque le prophète l’interpelle, il se rend compte de son péché. Il reconnaît alors que sa faute a été commise contre Dieu. C’est Dieu qu’il a offensé, puisqu’il a fait ce qui est mal à ses yeux. Il a causé un grave préjudice aux victimes de son péché, mais son crime est plus grand encore envers le Seigneur qu’il prétendait servir: son acte infâme fit blasphémer les païens contre Dieu lui-même.
Ensuite, dans sa confession, c’est le remords qu’il exprime. Vêtu d’un sac, il se coucha par terre, sur la cendre, et s’humilia lui-même dans la poussière, à cause de son péché. Sa prière se trouve dans le Psaume 51: «Mon péché est constamment devant moi», dit-il (Ps 51:5). Et il se repenti
L’histoire du péché de David, et du pardon qu’il obtient de Dieu, est véritablement exemplaire. Quel que soit l’outrage fait à Dieu, il est toujours prêt à pardonner au pécheur qui se repent sincèrement et qui recherche, auprès de lui, la seule absolution possible.
- Une seconde forme de péché est celui commis contre la foi, la foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu venu sur la terre pour nous réconcilier avec son Père. A cette fin, il s’est donné lui-même sur la Croix, et son sacrifice est rédempteur. Dieu veut que cette manifestation d’amour, accomplie par son Fils bien-aimé, soit valable pour toute l’humanité, en n’importe quelle génération. Elle a des effets éternels et irréversibles. Il nous suffit de faire cet acte de foi, de nous donner à Jésus-Christ, pour devenir son disciple. C’est un prodige à nos yeux, et c’est un mystère sur lequel s’achoppe notre raisonnement et notre intelligence. Mais c’est ainsi: «Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » dit la première épître aux Corinthiens (1:21)!