lundi 12 juin 2023

LA PRIERE DANS LA VIE DE NOTRE SEIGNEUR 2/3

 

« Le chrétien biblique »

 LA PRIÈRE EST D’UN PRIX ÉLEVÉ

Dans la vie de chacun de ses enfants. Dieu a rendu la prière essentielle. La prière veut que nous lui sacrifiions non seulement le temps et nos forces, mais aussi nos occupations. Il y a des occasions où la prière est de rigueur et non le travail. Luc écrit : « De grandes multitudes venaient pour être guéries mais il s’éloignait. » Nous changeons souvent l’ordre des choses et nous disons : « Oui. je voudrais prier mais J’ai beaucoup à faire. » Christ avait beaucoup à faire, mais il priait. Faisons comme lui dans notre vie chrétienne. Après la prière, nous travaillerons mieux.

Rarement il nous est dit quel était le sujet des prières du Seigneur, mais nous trouvons dans Luc 6/12, 13 une indication. « En ce temps-là. Jésus se rendit sur la montagne pour prier et il passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut, il appela ses disciples et il en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres. » Le Seigneur était entièrement consacré au royaume de Dieu. Il sentait qu’il devait passer la nuit en prière pour connaître la pensée de Dieu sur le choix des hommes qui seraient ses apôtres et les chefs des douze tribus d’Israël pour l’éternité.

Nous apprenons du Seigneur que nous ne pouvons pas arriver à la pensée de Dieu d’une autre façon que par un temps donné à la prière. Comme nous restons fidèlement en sa présence, les pensées vaines disparaissent. Dieu remplit notre cœur et notre esprit de ses pensées, et s’assujettit notre être de telle façon que nous connaissons sa pensée sur le sujet tout spécial que nous lui apportons. Dans les problèmes difficiles à résoudre, il se peut que nous soyons obligés de nous remettre plusieurs fois à la prière.


 BEAUCOUP DE PRIÈRE AMÈNE BEAUCOUP DE PUISSANCE

Marc 9/27-29 fait la description de la guérison de l’enfant épileptique. « Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout. Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit ? Il leur dit : « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. » Bien que nous n'ayons aucune donnée de la prière particulière du Seigneur à cette occasion, nous en concluons qu’il avait suffisamment prié pour avoir du pouvoir sur les démons. Nous trouvons ici encore un principe puissant au sujet de la prière : nous obtenons du pouvoir contre les forces du mal par beaucoup de prière. « Cette espèce-là (de démon) ne peut sortir que par la prière. » Nous nous débattons contre des principautés, des puissances, des esprits méchants dans les lieux célestes. Nos adversaires invisibles sont probablement plus puissants que l’esprit sourd et muet du petit épileptique, mais dans Ephésiens 6, il nous est dit que nous pouvons tous les vaincre. Nous ne pourrons cependant en être les maîtres que par la prière et peut-être même par la prière et le jeûne.

Dans Luc, chapitre 22, nous avons deux exemples du Seigneur en prière. Il dit à Pierre : « Simon. Simon. Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille point » (versets 31,32). Christ ne priait pas seulement pour les grandes questions du royaume de Dieu, mais il priait souvent pour des particuliers. Satan cherchait à se saisir des apôtres. Quand le Seigneur discerna cela, par la prière il vint au secours de Pierre, le plus susceptible. Pierre devait tout au Seigneur fidèle, non seulement son salut mais aussi sa persévérance dans la foi que la prière de Christ lui avait obtenue.

« J’ai prié pour toi. » Le Saigneur, par son intercession, vient à l’aide de son enfant mis à l’épreuve et attaqué par Satan. Dieu nous a remis ce même ministère en faveur de nos compagnons, les membres de Christ. Quand il met quelqu’un tout spécialement sur nos cœurs, nous devrions faire monter au ciel des supplications pour lui. Nos prières les uns pour les autres sont constamment nécessaires. Ne regardons jamais à l’état d’un frère en Christ tenté ou en défaite, sans prier de tout notre cœur pour ce frère malheureux.