Prédication audio
Kevin DIETRICH:
lundi 24 septembre 2018
CHRÉTIEN PRENDS COURAGE
« Ronald. A. Snider Pasteur des Assemblées de Dieu Californie
(Pentecostal evangel) »
Il y a des temps pour l'enfant de Dieu, où il semble que le soleil ait
cessé de briller. Les prières sont repoussées par des cieux d'airain. La gloire
de l'expérience des sommets, autrefois si fraîche, si réelle, s'évanouit dans l'obscurité
de la vallée du désespoir. Le feu qui autrefois brûlait dans le cœur avec éclat
parait maintenant réduit en cendres.
Même le prédicateur a ses moments de découragement. Ayant exercé son
ministère dans la glorieuse liberté et la puissance, quelle souffrance de constater
que l'onction l'a quitté.
Moïse a crié dans la consternation : «Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé
grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? »
(Nombres 11/11). Ailleurs, il crie d'un cœur ardent, «Je t'en supplie, fais-moi voir ta gloire » (Exode 33/18).
Qu'est-il arrivé ? Dieu peut-Il oublier les Siens ? Pourquoi, lorsque
nos cœurs soupirent après la réaffirmation de Sa présence ? Pourquoi paraît-Il si
loin ?
C'est dans un moment de semblable découragement que je me mis à genoux
demandant avec ferveur une réponse, mais la seule réponse fut : «Ouvre le
LIVRE et lis». J'ouvris ma Bible et je lus ces paroles venant du cœur d'un
saint de Dieu : «Pourquoi, ô Eternel
! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? »
(Psaume 10/1) , et de nouveau de l'homme selon le propre cœur de Dieu : «Jusques à quand, Eternel ! m'oublieras-tu
sans cesse ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? » (Psaume 13/1)
Pendant la recherche du Psalmiste vint cette parole. «L'Eternel sonde le Juste» (Psaume 11/5)
J'ai trouvé que le mot Hébreux traduit ici par «sondé» est celui qui correspond
à l'essai des métaux précieux. L'acide, le marteau, le feu, éprouvent et purifient
mais ne détruisent rien de ce qui a de la valeur.
Prends courage, saint qui est troublé. Dieu n'abandonne pas les Siens,
Les plus précieux de Ses serviteurs ont senti parfois ce que tu sens maintenant,
Ecoute Elie : « C'est assez,
maintenant Eternel, prends mon âme» (l Rois 19/4).
Même l'apôtre Paul confesse,
«Nous sommes affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au
dedans», mais il ne s'arrête pas là : «Mais Dieu qui console ceux qui sont affligés, nous a consolés par
l'arrivée de Tite», (2 Corinthiens 7/5-6)
Loué soit Dieu ! Il envoie du réconfort à Ses enfants découragés. Après
l'épreuve vient le réconfort, «Le soir
arrivent les pleurs, mais le matin arrive 1'allégresse» (Psaume 30/5), A partir
de ma propre expérience et de ce que j'ai lu dans la Parole de Dieu je voudrais
offrir ces suggestions pour la victoire sur le découragement.
I - Sondez vos cœurs, voyez si un
péché, une faute vous cache la face de Dieu, (Esaïe 59/1-2) Si il en est ainsi,
suivez I Jean 1/9 pour la victoire.
II - Souvenez-vous que Satan cherchera
à vous garder dans le «bourbier du découragement comme l'appelle Bunyan, Jacques
conseille : «Résistez au diable et
il s'éloignera de vous», (Jacques 4/7). Prenez une attitude active contre l'oppression
de Satan. «Grâces soient rendues à Dieu,
qui nous fait toujours triompher en Christ». (2 Corinthiens 2/14)
III - Confessez votre confiance absolue
et votre dépendance de Dieu. Ceci assurera votre foi. La foi est l'évidence «des choses qu'on ne voit pas». «La victoire qui triomphe du monde, c'est
notre foi», (1 Jean 5/4)
Finalement. Approchez-vous de Dieu par la louange (Jacques 4/8).
La Parole déclare
«Qu'il siège au milieu des louanges de
Son peuple» (Psaume 22/4).
Enfant de Dieu, fatigué, découragé, dans
la détresse, regarde à Jésus l'auteur et le consommateur de ta foi. «Je suis persuadé que Celui qui a commencé
en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ»,
(Philippiens 1/6),
lundi 17 septembre 2018
samedi 15 septembre 2018
jeudi 13 septembre 2018
mardi 11 septembre 2018
lundi 10 septembre 2018
ALLER PLUS PROFONDÉMENT AVEC DIEU
«Emile A Baillet (Pentecostal Evangel) »
Est-ce que le «cercle intérieur» était réservé seulement à trois
pécheurs du premier siècle ? Comment peut-on entrer dans ce «cercle intérieur» ?
Nous vivons dans un âge superficiel. Notre époque est caractérisée par
des émotions superficielles et des façons de penser superficielles. Nous
souffrons des effets d'un sens superficiel des valeurs morales.
Nous faisons peu de cas du péché, de Dieu et de l'éternité.
L'esprit superficiel de cet âge cherche à envahir l'Eglise et les vies du
peuple de Dieu. Satan voudrait que nous soyons aussi superficiels et aussi
vides que l’âge dans lequel nous vivons. Il cherche à nous dire «Prie, mais que
ce soit une prière superficielle, inefficace ! Lis ta Bible mais fais-le
sans pensée profonde ! Adore, mais ne va pas trop loin. Ne sois pas émotif.
Ne mets pas tout ton être dans l'adoration et le service de Dieu !
Dans deux de Ses paraboles le Seigneur Jésus-Christ a insisté sur le
besoin d'une réelle profondeur de vie et d'expérience. Luc termine le récit du
Sermon sur la Montagne par ces paroles : «Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi,
entend mes paroles et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui
bâtissant une maison, a creusé, creusé bien avant, et a posé le fondement sur
le roc. Une inondation est venue et le torrent s'est jeté contre cette maison,
sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie».
Et puis, il y a les paroles de Christ rapportées dans l'évangile de
Matthieu, où le Sauveur dans la
Parabole du Semeur dit, «......
une autre partie tomba dans des endroits pierreux. elle leva aussitôt parce qu'elle ne trouva pas un sol profond mais
quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha faute de racines».
C'est la profondeur de son fondement sur le roc qui a sauvé la maison. C'est
le manque de profondeur qui a amené la semence à être brûlée et à mourir. Le
Seigneur Jésus s'est servi de ces paraboles pour mettre l'accent sur le fait
que nous avons besoin d'aller plus profondément dans les choses de Dieu. J'insiste
sur le message du Sauveur.
ALLEZ PLUS PROFONDEMENT AVEC DIEU !
Satan ne s'inquiète pas si nous allons à l'église, aussi longtemps que nous
ne prenons pas cela trop au sérieux.
Il ne s'inquiète pas si nous avons des réunions de réveil pourvu que nous
ne soyons pas concernés par nos voisins perdus et nos amis perdus.
L'appel de l'Esprit est d'aller plus profondément avec Dieu ! Creusez le
puits de l'adoration, jusqu'à ce que vous fassiez jaillir le flot !
Intercédez pour les perdus jusqu'à ce que votre esprit soit alourdi à cause
de ceux qui ne sont pas sauvés et que les larmes jaillissent de vos yeux.
Réalisez-vous que Satan ne se préoccupe pas si vous lisez la Bible , aussi longtemps que vous
ne cherchez pas à la mettre en pratique !
A quoi nous sert l'étude de la
Bible si nous manquons de nous voir nous-mêmes et notre état
spirituel reflétés dans la
Parole ? Quel profit pouvons-nous y trouver à moins que nous
entendions l'appel de 1'Esprit à aller plus profondément avec Dieu ?
Cela vous surprend d'apprendre que tous les rachetés ne vont pas
profondément dans les choses de Dieu et dans les choses du Saint-Esprit ?
Paul dit que le Christ ressuscité a été vu de plus de 500 frères, réalisez-vous,
ils étaient frères. Et cependant lorsque vous étudiez les Ecritures vous devez classer
la plupart d'entre eux dans une sorte de cercle de relation extérieur. Ils
étaient satisfaits d'être frères, et c'est tout. De ces 500, émerge un groupe de
120 qui ont obéi au commandement de Christ d'attendre à Jérusalem. Nous pouvons
les appeler le cercle de l'obéissance.
Il y avait un autre groupe de 70, celui-là est le cercle du service mais
ce n'est pas le cercle le plus proche de Christ, Il y avait le cercle des apôtres :
12 hommes choisis afin d'être avec Christ. Et puis de ce groupe émerge un
cercle intérieur, hautement favorisé, ils sont trois, Pierre, Jacques et Jean.
Mais vous demandez «Qui peut aller près de Christ ?» «Comment entrer
dans le cercle intérieur? Etait-ce seulement réservé aux trois pécheurs du 1er
siècle»?
La mère de Jacques et Jean s'approche de Christ avec une requête. Elle
demande, «Ordonne lui dit-elle que mes
fils soient assis l'un à ta droite, l'autre à ta gauche»
Quelle requête ! Elle voulait le meilleur pour ses enfants. Remarquez
que Christ ne la blâme pas pour ce désir. Plutôt, Il lui donna une réponse qui
devrait nous enflammer d'une sainte ambition. Il dit que ces places favorisées à
Sa droite et à Sa gauche seraient données à ceux pour lesquels elles ont été préparées.
Il était clair que les occupants de ces places n'étaient pas encore désignés.
Dans les jours de la chair de Christ, trois pécheurs désiraient
l'intime communion avec Christ, plus que toute autre chose. Ils ont obtenu ce que
leur cœur désirait. Si c'est cela que vous désirez aussi, plus que toute autre chose,
vous pouvez l'avoir aussi. Le Saint-Esprit nous exhorte à aller plus
profondément avec Dieu.
Pizarro et ses conquistadors Espagnols vinrent au nouveau monde à la
recherche de l'or. Ils entendirent les contes de fortunes fabuleuses qui les
attendaient au Pérou, la terre des Incas. Une force expéditionnaire fut formée qui
partit à la recherche de l'or. Mais ils n'avaient pas compté sur les longues
marches et la fièvre qui sévissait partout. Finalement une mutinerie éclata
parmi les soldats.
Pizarro se tint devant ses hommes, il rejeta les histoires des richesses
qui étaient devant eux, puis dramatiquement dégaina son épée, traça une ligne dans
la terre devant eux et cria « Tous ceux qui viennent avec moi doivent traverser
cette ligne.. Que les autres retournent en Espagne si ils le désirent».
Que Dieu vous donne la
VISION spirituelle de cette ligne que le Saint-Esprit trace devant
vous aujourd'hui.
Il vous lance le défi de passer à travers cette ligne de l'indifférence,
de la propre satisfaction à une vie toute de dévotion à Christ et à Sa Parole.
ALLEZ PLUS PROFONDEMENT avec
DIEU !
lundi 3 septembre 2018
CE QUE J.WESLEY PENSAIT DES DONS DU SAINT-ESPRIT
Ce que J.WESLEY pensait des dons DU Saint-Esprit
(Lettre
au Dr Conyers Middleton) 4 Janvier 1749
La nature des dons
miraculeux du Saint Esprit nous est montrée par l’Ecriture et les déclarations
des premiers pères de l’Eglise. Ces pères ont écrit après la
période apostolique.
La promesse
originale des dons du Saint Esprit nous vient de Jésus. Saint Marc nous rapporte
ses paroles: “Voici les signes qui
accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons: ils
parleront de nouvelles langues: ils saisiront des serpents; s'ils boivent
quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal: ils imposeront
les mains aux malades et ceux-ci seront guéris”.
Une
déclaration complémentaire est faite par Pierre le jour même où la promesse
s’accomplit. Il dit: “C'est ce qui a été
dit par le prophète Joël: dans les derniers jours, dit Dieu... vos fils et vos
filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos
vieillards auront des songes..."
Une liste plus
complète des dons du Saint Esprit est donnée par Saint Paul dans sa première
lettre aux Corinthiens. Il écrit: “Il y a
diversité de dons (charismata, le nom employé habituellement par l’Ecriture
pour les dons miraculeux du Saint Esprit) mais
le même Esprit... En effet à l'un est donné par l'Esprit une parole de sagesse;
à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit; à un autre la
foi par le même Esprit; à un autre les dons de guérisons par le même Esprit; à
un autre le don d'opérer des miracles; à un autre la prophétie; à un autre le
discernement des esprits; à un autre diverses sortes de langues; à
un autre l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes
ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut".
Ainsi, nous
pouvons remarquer que les principaux charismes ou dons spirituels, donnés à
l’Eglise de l'époque apostolique étaient:
1 - Chasser les démons
2 - Parler de nouvelles
langues
3 - Echapper à des dangers
qui autrement auraient provoqué la mort
4 - Guérir les malades
5 - Prophétiser, annoncer
les choses à venir
6 - Avoir des visions
7 - Avoir des rêves
d'origine divine
8 - Discerner
les esprits
Certains
d'entre eux, particulièrement les dons de chasser des démons et de parler de
nouvelles langues, paraissent avoir eu pour but principal de convaincre
les juifs et les païens de la puissance et de la validité de l’Evangile.
D’autres, tels que guérir les malades, annoncer les choses à venir et discerner
les esprits, étaient principalement pour le bénéfice des chrétiens. Tous
étaient donnés pour rendre les chrétiens, qui en faisaient l’expérience ou qui
en étaient témoins, capables de courir avec patience dans la carrière
ouverte devant eux, au travers de la tempête des persécutions que pouvaient
soulever les préjugés, l’opposition et la méchanceté les plus enracinés.
Depuis cette époque, certains ont essayé de prouver
que:
- Aucun
miracle ne se produisit dans l’Eglise des premiers siècle après les temps
apostoliques.
- Tous les
dirigeants de cette église primitive qui prétendaient que ces dons se
manifestaient encore étaient ou des illuminés ou des coquins, et la plupart
d’entre eux. et l’un et l’autre.
- Aucun
miracle n’a été accompli par Christ et par les apôtres.
-Ces derniers
étaient eux aussi, ou des illuminés ou des coquins, ou les deux à la fois.
Je ne suis d’accord avec aucune de ces opinions. Voici mes raisons
présentées aussi simplement que je peux le faire.
Etre d’accord
avec ces objections serait faire preuve d’ignorance à la fois de l'Ecriture et
de l’histoire. Je me servirai du témoignage des pères de l’Eglise des trois
premiers siècles pour prouver que les dons du Saint Esprit furent manifestés
après la période apostolique. Vous pouvez naturellement vous poser la
question: “Pourquoi vous arrêter à cette date? Quelle raison pouvez-vous
en donner? Si vous citez des miracles ayant eu lieu avant que l'empire
romain devienne chrétien, pourquoi pas après? “Ma réponse est, qu'après que l'empire fut devenu chrétien,
l’Eglise chrétienne souffrit d’une corruption générale de la foi et de la
morale. Par cette révolution, comme le dit St Jérôme: “L'Eglise perdit en
vertu ce qu’elle avait gagné en richesse et en puissance”. Et la même
raison est avancée par St Chrysostome en ces termes: “Certains demandent:
pourquoi n’y a-t-il plus de miracles? pourquoi personne ne ressuscite plus
les morts et ne guérit plus les malades”? Questions auxquelles il répond que
c’est dû au manque de foi, de vertu et de piété de ce temps.
Il n’apparait
donc pas que ces dons extraordinaires du Saint Esprit aient été communs dans
l’Eglise après le troisième siècle. Nous
en entendons rarement parler à partir du moment fatal où Constantin se
prétendit chrétien. Alors, s’imaginant vainement promouvoir la cause
chrétienne, il combla de richesses, de puissance et d’honneurs les chrétiens en
général et le clergé chrétien en particulier. A partir de ce moment, les
dons du Saint Esprit cessèrent presque totalement d’exister. On en trouve
très peu d’exemples par la suite.
La raison n’en était pas (comme on le suppose
généralement) que l’on n’en avait plus l'occasion ni le besoin, le monde entier étant
devenu chrétien. C’est une erreur lamentable. A peine un vingtième du
monde se disait alors chrétien. La
raison réelle de cette perte était que l’amour de beaucoup, de presque
tous les prétendus chrétiens, s’était refroidi. Les chrétiens n’avaient pas plus l’Esprit de Christ que les païens. Le
Fils de l’homme, quand il venait examiner son Eglise avait peine à trouver de
la foi sur la terre. C’est la raison véritable pour laquelle on ne voyait
plus dans l'Eglise, après ce temps, les dons extraordinaires du Saint
Esprit. C’est parce que les chrétiens étaient
redevenus des païens et qu’ils ne possédaient plus qu’une apparence
sans vie.
Aussi, alors que la foi et la sainteté avaient
presque disparu, des hommes secs, formalistes, orthodoxes, commencèrent à
ridiculiser ces dons qu'ils n’avaient pas eux-mêmes. Ils rabaissèrent et
discréditèrent les dons de l'Esprit, parlant ou de folie ou de fraude. Il
en résultat que les dons miraculeux du Saint-Esprit furent bientôt retirés de
l’église primitive...
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