lundi 16 septembre 2019

SANCTIFICATION 3/3

Louis Dalliere.
(Esprit et Vie, septembre 1933, 17, p. 103-104.)

6. — Comment connaître la volonté de Dieu.
Dieu a un plan précis pour la vie de chaque croyant né de nouveau. Si nous contrarions ce plan par une désobéissance, notre Père reforme, pour ainsi dire, un nouveau plan, où il y aura place pour la souffrance, mais où notre sanctification et notre joie se développeront. Comment peut-on s’assurer de la volonté de Dieu, afin de Lui obéir dans la vie courante ?
a) par la prière, au cours de laquelle Dieu nous révèle sa volonté par le Saint-Esprit. (Rom. 8/26-27, Actes 13/1-3 ;
b) par la Bible, qui est pour nous, non une Loi, mais une Parole directe de Dieu chaque fois que nous la lisons. (Hébr. 4/12-13) :
c) par les signes que Dieu nous donne dans les circonstances de notre vie. (Voyez la conduite de Pierre, Actes 11/15-17) ;
d) par notre bon sens sanctifié au service de Dieu. (Etudiez à cet égard la vie de Paul dans les Actes, par exemple Actes 27/9-12).
Aucune décision importante pour notre vie, ou pour la vie de notre église, ne doit être prise sans s’assurer de la volonté de Dieu par l’emploi de ces quatre moyens. Pour les petites choses de la vie quotidienne, suivons librement notre bon sens, sans négliger de nous remettre chaque Jour à nouveau en contact avec la source de la grâce, par la prière et la Bible, et en restant attentifs aux signes de la volonté de Dieu.
7. — A quoi on reconnaît une vie sanctifiée.
On reconnaît que l’on est vraiment né de nouveau, ou que l’on est vraiment entré dans la sanctification, (ce qui est la même chose) aux indices suivants :
a) Le croyant que Dieu sanctifie ne pratique pas le péché, en particulier il n’a aucune tolérance dans sa propre vie pour les soi-disant petits péchés (mauvais regards, mauvaises pensées, mauvaises paroles), ou les péchés que le monde ne condamne pas, mais qu’il honore plutôt (orgueil, avarice, égoïsme). (I Jean 3-4).
b) La vie du croyant est séparée du monde (Jean 17/14, I Jean 2/15-17), c’est-à-dire des rapports ordinaires des humains entre eux. Le monde est le camp de l’Ennemi. Le fidèle se sépare du monde dans le choix de ses lectures, de ses relations (I cor. 5/9-6/11), de ses distractions, dans la manière de se vêtir, de nourrir son corps (Luc 21/34-36), dans sa conversation (Matth. 12/34-37, Coloss. 4/5-6), dans ses regards (Matth. 5/27-30).
c) Le croyant que Dieu sanctifie accepte les grandes épreuves et les petites contrariétés, avec patience et douceur, se sachant conduit par l’Esprit (Gai. 5/22-23).
d) La note dominante de sa vie est l’amour en Christ (I Cor, 13) et la joie paisible. Il est de plus en plus victorieux de l’inquiétude, du trouble et de l’agitation (Matth. 6/25-34, Philip. 4/4-7, I Pierre 5/6-7).