lundi 30 juillet 2018

Réjouissez-vous dans le Seigneur

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


lundi 23 juillet 2018

L'épreuve de Dieu

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


L’ADVERSITÉ 3/3


R. WOLFF    Editions de « La Voix de l’Evangile »
Quelle est la réaction qui caractérise le chrétien ?
1. Vous vous souvenez sans doute de l’épreuve du patriarche Job qui perdit non seulement tous ses biens, mais même ses enfants. Alors il dirigea son regard vers Dieu et dit : L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté, que le nom de l’Eternel soit béni ! (Job 1 : 21) Dans la souffrance et l’adversité, le chrétien regarde Jésus. Il détourne le regard des circonstances, des causes secondaires et cherche Dieu. Ainsi, Paul pria le Seigneur à trois reprises d’ôter l’écharde de sa chair. Son regard se tourna vers l’Eternel. « Les liens de la mort m’avaient environné, écrit David, et les angoisses du sépulcre m’avaient saisi, j’étais en proie à la détresse et à la douleur. Mais j’invoquai le nom de l’Eternel : O Eternel, sauve mon âme ! » (Psaume 116 : 3, 4)
2. Puisque le chrétien réalise que Dieu dirige toutes choses, il reconnaît la main de l’Eternel, comme Job qui déclare : l’Eternel a ôté !
Le roi David fut forcé de s’enfuir devant la révolte de son fils Absalom. Dans sa fuite, Schimeï de la maison de Saül insulta le roi ; un des serviteurs de David demanda la permission de lui couper la tête, mais le roi répondit : S’il maudit, c’est que l’Eternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ... Laissez-le et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit. ( II Samuel 16 :11) Au-delà de l’homme qui maudit, il faut voir la main de l’Eternel, c’est Lui qui permet ces événements. Au lieu de s’arrêter aux circonstances, le chrétien regarde à Jésus. Celui qui ne voit rien de Dieu dans l’adversité ne Le connaît pas.
3. L’enfant de Dieu reconnaîtra la justice de l’Eternel, au lieu de Le blâmer. Néhémie déclare : Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle, et nous avons fait le mal. (Néhémie 9 : 33) Esdras, de retour à Jérusalem, vit la ville toute entière en ruines. Alors il s’exclama : Après tout ce qui nous est arrivé à cause des mauvaises actions et des grandes fautes que nous avons commises, quoique tu ne nous aies pas, ô notre Dieu, punis en proportion de nos iniquités, et maintenant que tu nous a conservé ces réchappés ... (Esdras 9 :13) Tu ne nous as pas traités selon nos mérites. L’enfant de Dieu rend gloire à Dieu au lieu de L’accuser. Malgré une affliction extrême, nous reconnaissons que c’est une grâce de l’Eternel que nous ne soyons pas anéantis. C’est le langage de Jérémie devant les ruines fumantes de Jérusalem. La ville a été détruite par Nabuchodonosor ; et le prophète la contemple. Tout a été détruit et la nation emmenée en exil à Babylone ; Jérémie confesse : c’est par la grâce de Dieu que nous ne sommes pas anéantis.
4. Le chrétien s’humilie sous la main de Dieu. Au lieu de raidir le cou et de devenir dur comme le roc, recherchons nos voies et les sondons, et retournons à l’Eternel, élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel. Nous avons péché, nous avons été rebelles ! (Lamentations 3 : 40)
5. L’enfant de Dieu préfère demeurer dans l’affliction plutôt que d’être délivré au prix d’une transgression. Moïse aima mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un instant la jouissance du péché. (Hébreux 11 : 25) Il a préféré être maltraité que de recevoir une délivrance qui n’était possible qu’au prix d’une transgression. Dans le même contexte il est question de certaines personnes qui ont été livrées aux tourments et qui n’acceptèrent pas de délivrance. Pourquoi ? Parce que la délivrance leur fut offerte à des conditions impossibles : abjuration, reniement, trahison. Le chrétien est moins affligé par l’épreuve que par l’idée de pécher.
6. Enfin, chez l’enfant de Dieu l’épreuve produit la patience. Plutôt que de chercher avant tout la délivrance, le chrétien désire apprendre des leçons spirituelles : Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts ! (Psaume 119 : 71) Jacques nous exhorte à regarder comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles nous pouvons être exposés, sachant que l’épreuve de notre foi produit la patience. (Jacques 1:2) Le chrétien désire avant tout être transformé à l’image de Dieu et si l’épreuve et l’adversité sont nécessaires pour atteindre ce but, elles seront les bienvenues. Plutôt que d’échapper aux difficultés, les chrétiens désirent avant tout plus de sainteté et de conformité avec Dieu. Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation, car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui L’aiment. (Jacques 1 :12)
Dieu nous met à l’épreuve, tel Abraham, et c’est pour notre bien. Beaucoup ont une forme de religion, mais sont dépourvus de foi réelle, dynamique, vivante. Jésus-Christ mentionne ceux qui travaillent et persévèrent, qui discernent les fausses doctrines et qui souffrent même pour Son nom, mais qui malgré tout ont abandonné leur premier amour ; Il les exhorte à la repentance. (Apocalypse 2 : 2-4) Les quarante années dans le désert ont servi à l’humiliation du peuple d’Israël, et Dieu s’en est servi pour les éprouver « pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, il t’a nourri de la manne ... afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel... Reconnais en ton cœur que l’Eternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant. » (Deutéronome 8 : 2-5) Ainsi, le but de Dieu est de nous rapprocher de Lui-même par le moyen de l’épreuve.

lundi 16 juillet 2018

La Doctrine des Baptêmes

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L’ADVERSITÉ 2/3

R. WOLFF    Editions de « La Voix de l’Evangile »
Il faut admettre que le chrétien priera plus fréquemment et avec plus de ferveur dans la souffrance et la difficulté. «Eternel, ils t’ont cherché, quand ils étaient dans la détresse ; ils se sont répandus en prière quand tu les as châtiés. » (Esaïe 26 :16) Ainsi à certains égards la réaction des chrétiens et celle des incrédules est identique en face de l’épreuve. Toutefois, il y a certaines réactions qui caractérisent ceux-ci :
1. Tout d’abord ils ne voient guère la main de Dieu dans l’affliction. Ils voient uniquement la main de l’homme. «Eternel, ta main est puissante : ils ne l’aperçoivent pas. » (Esaïe 26 :11) Ils s’arrêtent aux circonstances, aux créatures, et oublient le Créateur. Ils imputent tout à des causes secondaires. Ils accusent les circonstances. C’est caractéristique de ceux qui ne connaissent guère Dieu.
2. Ils ne procèdent pas à un examen de conscience. Ils ne sondent pas leur propre cœur. Il n’y a aucun effort sincère pour connaître la cause de la difficulté qui pourrait être en eux-mêmes. « Ils ne parlent pas comme ils devraient ; aucun ne se repent de sa méchanceté, et ne dit : qu’ai-je fait ? Tous reprennent leur course, comme un cheval qui s’élance au combat. Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison ; la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur arrivée ; mais mon peuple ne connaît pas la loi de l’Eternel. » (Jérémie 8 : 6-7)
Quand Dieu les frappe, ils ne disent pas « qu’ai-je fait » ? Ils n’examinent pas leur motif et leur cœur.
3. L’incrédule préférerait transgresser plutôt que d’être affligé s’il avait le choix. Il préfère le péché au malheur. Les amis de Job avaient raison de dire : Garde-toi de te livrer au mal, car la souffrance t’y dispose.
L’inconverti veut échapper à tout prix, même au prix d’une transgression.
4. Ensuite l’inconverti cherche le secours auprès d’autres hommes et non pas auprès de Dieu. C’est ce qui caractérise toute l’histoire du peuple d’Israël. Le roi Achaz envoya demander du secours au roi d’Assyrie. Ensuite il sacrifia aux dieux de Damas, qui l’avaient frappé, puisqu’il semblait que les dieux de la Syrie étaient plus puissants. (II Chroniques 28 :16, 22, 23) Pareillement, l’homme demande conseil à ses amis, cherche la solution de son problème, consulte des livres, des spécialistes, mais oublie Dieu.
5. Enfin, l’inconverti sort de l’épreuve non pas sanctifié mais plutôt endurci. Le creuset est pour lui une période difficile, où, hélas, il n’apprend rien du tout. Ainsi Jérémie déclare : Le soufflet est brûlant (c’est-à-dire le soufflet même se consume tant le feu est ardent), le plomb est consumé par le feu ; c’est en vain qu’on épure, les scories ne se détachent pas. (Jérémie 6 : 29, 30) Il n’apprend rien par la souffrance. « Dieu les frappe et ils ne sentent rien, il les consume et ils ne veulent pas recevoir instruction ; ils prennent un visage plus dur que le roc. » (Jérémie 5 : 3)
6. Il arrive souvent à l’inconverti de chercher un mérite dans l’adversité qu’il rencontre. Il croit acquérir le pardon de ses péchés ou un bonheur futur au prix de ses souffrances. Cette pensée est contraire à la Parole de Dieu qui enseigne bien clairement que le salut est un don gratuit que Dieu nous accorde, Jésus-Christ en ayant payé le prix total.


Pour vous qui écoutez les prédications du pasteur Philippe ROIG sur ce site, sachez qu'à partir du 1° Août 2018 il sera sur l'Eglise de LIBOURNE (Région aquitaine) 

Que Dieu vous bénisse

Philippe ROIG

lundi 9 juillet 2018

Apprendre

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L’ADVERSITÉ 1/3


R. WOLFF    Editions de « La Voix de l’Evangile »
« Dieu n’oublie personne. Il visite tout le monde. Ce n’est pas nous qui inventons cette expression, c’est l'Ecriture qui nous la fournit. Ce n’est pas ordinairement aux biens qu’elle s’applique, comme il semblerait naturel, mais aux maux. Un homme n’est visité de Dieu que quand Dieu le frappe et tant que le malheur l’épargne, il n’a point reçu la visite de Dieu» (Vinet).
Tous les hommes, chrétiens ou incrédules, sont en butte à l’adversité : nous devons faire face à des événements fâcheux et affligeants. Quelle est notre réaction dans l’épreuve ?
Jusqu’à un certain point, le chrétien réagit comme l’inconverti. Il est vrai que la Parole de Dieu déclare : Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, (Jacques 1:2) puisque l’épreuve de la foi produit la patience. En réalité, il est difficile d’admettre ce point de vue. Le chrétien aussi recule devant l’épreuve et soupire avec Job : Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. (Job 3 : 25) Peut-être sommes-nous forcés de faire la même confession. C’est avec regret que nous subissons l’épreuve.
Il en est de même pour celui qui ignore Dieu. Dans l’adversité les pécheurs sont effrayés, un tremblement saisit les impies. La Bible est un livre réaliste. Elle reconnaît que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie. (Hébreux 12 :11)
Nous sommes tristes lorsque nous passons par le creuset de l’affliction, mais les épreuves sont nécessaires. Il faut que nous soyons attristés pour un peu de temps par diverses épreuves.( 1 Pierre 1:6) Si la tristesse est réelle, elle l’est encore davantage pour ceux qui ignorent Dieu, car ils vivent sans espoir.
Dans la fournaise, l’homme qui fait profession d’être chrétien s’agenouillera devant Dieu pour L’invoquer. Achab, roi d’Israël, s’humilie lorsqu’il entend le jugement de Dieu ; il déchire ses vêtements, met un sac sur son corps, et jeûne ; (I Rois 21 : 27) mais cette marque de piété fut temporaire et superficielle. « Vous couvrez de larmes l’autel de l’Eternel, de pleurs et de gémissements » (Malachie 2 : 13) parce que la main de l’Eternel s’est appesantie sur vous.
Dans l’affliction, l’inconverti demande souvent aux chrétiens d’intercéder pour lui. Simon le magicien implore l’apôtre Pierre d’intercéder en sa faveur afin qu’il ne lui arrive rien de ce que Pierre avait déclaré. Pharaon, roi d’Egypte, demande à Moïse de prier pour lui. L’homme qui a une apparence de piété priera lorsqu’il est en détresse.

lundi 2 juillet 2018

Le Temple

Prédication audio 
Philippe ROIG:


FORMES CHARISMATIQUES DE LA PRIÈRE



Jacques Gloaguen (revue : La foi victorieuse)

Le baptême du Saint-Esprit nous ouvre à un monde merveilleux. Vue de l’extérieur, notre vie chrétienne se compose toujours des mêmes éléments. Nous lisons la même Bible qu’avant, nous prions le même Dieu... mais à l'intérieur tout est différent. Nous sommes dans un monde nouveau où nous connaissons une vie plus intense dans la communion de Notre Dieu. Tout est vivifié par cette présence infiniment précieuse du Seigneur qui habite en nous. L’obéissance à ses commandements, la lecture de sa parole, le témoignage rendu à son œuvre ne sont plus des obligations mais deviennent des privilèges d’amour.
Notre relation avec le Seigneur est différente, plus vivante ; notre prière l’est aussi. Dieu n’est plus lointain, mais proche et notre prière n’est plus une quête angoissée de la présence de ce Dieu mais, au-delà, une joie dans l’assurance de cette présence. Elle devient abondance, contemplation, dialogue. Elle s’épanouit dans des dimensions que nous ne soupçonnions même pas et qui en font une expérience spirituelle toujours nouvelle.
Paul dit : "Si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai aussi avec l'intelligence" (1 Corinthiens 14.14).
Il fait ainsi apparaitre deux formes de prière : l’une par l’intelligence, l’autre par l’Esprit.
La prière par l’intelligence est compréhensible aux auditeurs, tandis que celle par l’Esprit leur demeure secrète, car donnée en nouvelles langues.
Nous connaissons bien cette prière par l’intelligence, nous la rencontrons dans nos réunions de prière, dans nos cultes, lorsque chacun apporte à Dieu, d’une manière compréhensible, requêtes et louanges. Nous serions peut être tentés de la considérer comme étant moins spirituelle que la prière donnée par l’Esprit. Gardons-nous en. Elle remplit une fonction de ministère dans l'assemblée et Paul la recommande chaudement. D'ailleurs, le fait de prier par l’intelligence, donc d’une manière compréhensible, n’empêche pas qu’une telle prière soit profondément conduite par le Saint-Esprit. Qui n’a connu, un moment ou l’autre, la pression de l’Esprit de Dieu l’engageant à prier pour tel frère ou telle sœur, à demander telle ou telle bénédiction. Ceci est aussi une merveilleuse expérience.
La deuxième force de prière, celle que Paul appelle « par l’Esprit », se situe davantage dans le domaine de notre vie de prière privée, lorsque nous sommes seuls avec notre Dieu. Quand nous sommes arrivés au bout de nous-mêmes, de nos requêtes ou de nos louanges, l’Esprit vient et nous entraîne dans une prière en d’autres langues. C’est comme un flot puissant qui passe au-dessus de nos limitations de langage ou de connaissance et qui porte à Dieu, mieux que ne le feraient nos propres mots, nos louanges et nos problèmes. Quelle assurance de pouvoir ainsi se reposer sur Lui sachant que l’Esprit, par sa prière au travers de nous, a demandé à Dieu ce qui était le meilleur. Une telle prière charismatique nous édifie intérieurement.
Paul parle encore d’une autre forme de prière par le Saint-Esprit. Elle est très proche de celle qui s’exprime en d’autres langues :
"De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables" (Romains 8.26).
Ici, la prière de l’Esprit ne nous conduit pas à parler en nouvelles langues, mais tout simplement à exhaler des soupirs inexprimables. C’est souvent notre expérience lorsque la déception que nous a donné le monde qui nous entoure nous fait tourner les yeux vers le monde à venir. Ce soupir de l’Esprit est alors en harmonie avec celui de la création tout entière qui attend la manifestation des enfants de Dieu et avec notre soupir humain qui attend lui aussi la pleine manifestation de notre salut, la rédemption de notre corps. Cette expérience est une partie de la richesse insondable de la vie de l’Esprit en nous. Nous sommes des enfants dans le monde spirituel. Un vaste océan de richesses s'étend devant nous, océan de communion, océan d’amour. Laissons-nous pousser par l’Esprit de Dieu dans cet océan.